A cet effet, nous faisons un audit de toutes nos factures et nos contrats pour voir si les produits livrés correspondent aux factures données et vice versa. Il faut dire que la réquisition de la Jovena n'est pas une solution pérenne aux problèmes actuels de la JIRAMA. C'est pour cette raison que nous avons entamé dès cette semaine cet audit. Toutefois, nous avons déjà eu une discussion avec les responsables au sein de Jovena concernant la situation, et les négociations vont bon train », détaille le DG par intérim de la société, hier, à son siège sis à Ambohijatovo Ambony, durant la passation de pouvoir entre les deux responsables.
En tout cas, la Jovena et la JIRAMA sont quasiment sur la même longueur d'onde. « Actuellement, le passif de la compagnie nationale d'eau et d'électricité est encore très élevé. Pour notre part, les factures de ces sept voire huit derniers mois restent encore impayées jusqu'à maintenant. Cette réquisition n'est donc pas une solution ni pour la JIRAMA, ni pour ses fournisseurs. Elle pourrait sembler être une bonne alternative mais seulement à court terme. Notre souci repose sur le fait que quand la JIRAMA ne paye pas ses arriérés, nous, les fournisseurs, n'avons plus les moyens d'importer du carburant dont cette compagnie aura besoin. Une autre réponse pérenne devrait être trouvée », avait effectivement expliqué Benjamin Memmi, directeur général de la Jovena.
Par ailleurs, le nouveau responsable au sein de la JIRAMA priorisera aussi l'amélioration du réseau électrique de la compagnie et la facilitation des branchements en eau et électricité.
Rova Randria