Publié dans Economie

Tentative d’exportation illicite de vanille - Les deux personnes en cause en liberté provisoire

Publié le mercredi, 17 novembre 2021


 Après avoir comparu avant-hier devant la Justice, les deux personnes impliquées dans la tentative d’exportation illicite de vanille mais aussi de blanchiment d’argent ont été remises en liberté, de façon provisoire, et ce, en attendant la date du procès. Mardi dernier, la Gendarmerie nationale a en effet intercepté 7,695 tonnes de vanille préparée au domicile d’un particulier à Ankadifotsy, avec une somme de 102,4 millions d’ariary. «Les propriétaires n’ont pas pu fournir des preuves tangibles, des pièces administratives détaillant la provenance de la vanille préparée et de l’argent. Cela explique donc que ces produits n’ont pas été obtenus de manière légale», explique le colonel Anicet Randrianarivelo, commandant de groupement d’Analamanga. C’est pourquoi les autorités ont procédé à l’arrestation du propriétaire de la maison et de son «soi-disant» complice et à la saisie de toute la vanille, déjà préparée et emballée pour l’exportation. « Le vol et l’exploitation illicite de vanille sont un crime puni par la loi, suivant la loi n°88-028 du 26 décembre 1988 sur la lutte contre les vols de vanille mais aussi le blanchiment d’argent. La Gendarmerie nationale lutte aujourd’hui activement contre ces crimes», a soutenu le responsable. Le vol de vanille prédomine dans le pays actuellement, ce stockage de vanille n’est alors pas un cas isolé.
Après investigation, la vanille préparée proviendrait de Mananara et de Maroantsetra. En tout cas, la date du procès n’a pas encore été dévoilée jusque-là.
Rova Randria

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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