Publié dans Economie

Tentative d’exportation illicite de vanille - Les deux personnes en cause en liberté provisoire

Publié le mercredi, 17 novembre 2021


 Après avoir comparu avant-hier devant la Justice, les deux personnes impliquées dans la tentative d’exportation illicite de vanille mais aussi de blanchiment d’argent ont été remises en liberté, de façon provisoire, et ce, en attendant la date du procès. Mardi dernier, la Gendarmerie nationale a en effet intercepté 7,695 tonnes de vanille préparée au domicile d’un particulier à Ankadifotsy, avec une somme de 102,4 millions d’ariary. «Les propriétaires n’ont pas pu fournir des preuves tangibles, des pièces administratives détaillant la provenance de la vanille préparée et de l’argent. Cela explique donc que ces produits n’ont pas été obtenus de manière légale», explique le colonel Anicet Randrianarivelo, commandant de groupement d’Analamanga. C’est pourquoi les autorités ont procédé à l’arrestation du propriétaire de la maison et de son «soi-disant» complice et à la saisie de toute la vanille, déjà préparée et emballée pour l’exportation. « Le vol et l’exploitation illicite de vanille sont un crime puni par la loi, suivant la loi n°88-028 du 26 décembre 1988 sur la lutte contre les vols de vanille mais aussi le blanchiment d’argent. La Gendarmerie nationale lutte aujourd’hui activement contre ces crimes», a soutenu le responsable. Le vol de vanille prédomine dans le pays actuellement, ce stockage de vanille n’est alors pas un cas isolé.
Après investigation, la vanille préparée proviendrait de Mananara et de Maroantsetra. En tout cas, la date du procès n’a pas encore été dévoilée jusque-là.
Rova Randria

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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