Publié dans Economie

Distribution d’eau à Antananarivo - Retour à la normale pour certains quartiers

Publié le lundi, 29 novembre 2021



Depuis samedi dernier, plusieurs quartiers d’Antananarivo subissent des coupures au niveau de l’approvisionnement en eau. En trois jours, ces quartiers se retrouvaient privés d’eau durant toute une demi-journée. «Nous n’avons eu que très rarement des coupures d’approvisionnement en eau dans notre quartier. C’est la première fois que nous subissons des coupures durant trois jours successifs. Cela démontre que la situation commence vraiment à se dégrader actuellement », se plaint Tiavina, jeune cadre occupant un appartement du côté d’Alarobia Amboniloha. « Maintenant, je comprend mieux les plaintes à répétition venant des habitants d’Itaosy ou encore de Mahazo. Ce n’est pas évident d’être privés d’eau pendant plusieurs jours successifs », rajoute une mère de famille habitant à Ivandry. Selon les explications de la compagnie Jiro sy Rano Malagasy, « ces perturbations sont dues à l’endommagement de deux grands filtres à eau au sein du centre de traitement d’eau de Mandroseza, et cela en raison de la hausse considérable de la pression d’eau au cours des derniers jours, générée par les fortes pluies. Toutefois, nos techniciens ont déjà fait le nécessaire pour les remettre en état ». Ainsi, pour les quartiers concernés, l’approvisionnement en eau devrait déjà revenir à la normale. Pour les autres, les responsables au niveau de la compagnie d’eau et d’électricité ont soutenu que « les coupures d’approvisionnement en eau sont dues à celles du courant. Par conséquent, les surpresseurs ne peuvent pas fonctionner comme il se doit ». Dans tous les cas, le niveau des lacs s’est élevé. Ainsi, toutes les stations de pompage et de traitement d’eau de la JIRAMA tournent de nouveau à plein régime. Les pluies provoquées ont porté leurs fruits.
Ces coupures sont également accompagnées d’une dégradation de la qualité de l’eau fournie par la Jiro sy Rano Malagasy. « Nous ignorons si c’est dû à la pluie, la dégradation des infrastructures ou encore la pollution de la nappe phréatique, mais dans tous les cas, l’eau du robinet n’a plus la même couleur ces derniers jours. Loin d’être claire, elle est de couleur pâle et même marron depuis ce week-end », explique Vony, une vendeuse d’articles de friperie habitant à Isotry. Sur ce point, la JIRAMA encourage ses abonnés à laisser couler l’eau quelques minutes avant de l’utiliser pour faire partir les impuretés. Elle tient également à rassurer ses clients sur le traitement de l’eau avant sa distribution. Par ailleurs, d’autres projets devraient être finalisés d’ici peu afin d’améliorer l’approvisionnement en eau dans la Capitale.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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