Publié dans Economie

Energie - La JIRAMA remboursera les bailleurs avant vendredi

Publié le lundi, 29 novembre 2021


6.901.704.827 ariary. C’est le montant que la compagnie nationale d’eau et d’électricité devra rembourser dans le cadre de la clôture imminente du Projet d'amélioration de la gestion des opérations du secteur de l'électricité (PAGOSE). Le ministre de l’Energie l’a signifié, hier à travers une intervention dans une station de radio privée de la Capitale, en précisant que ce sont des dépenses inéligibles datant des années d’exercice 2018 et 2019.
Pour rappel, la Banque mondiale a demandé à la JIRAMA de mener un audit de son système de gestion pour déterminer les montants des anomalies constatées durant ces deux années d’exercice. Deux années durant laquelle, la compagnie n’a pas pu fournir les pièces adéquates qui justifieraient la sortie de cette somme astronomique équivalente à peu près à 1.752.813 dollars. Dépenses qui n’ont pas respecté les procédures de gestion financière recommandées par l’association internationale de développement (IDA). Le projet PAGOSE sera clôturé à la fin de cette année. En ce sens, la Banque mondiale demande le remboursement de cette somme avant vendredi.
Par ailleurs, l’institution internationale demande à ce que d’une part, le Gouvernement rembourse pour le compte de la JIRAMA et d’autre part l’IDA par le biais de la Banque mondiale, demande une présentation d’un document de substitution pour les matériels évalués à un peu plus d’un millions de dollars qui ont été utilisés pour des activités en dehors du projet initial qu’est le PAGOSE. A savoir des activités qui n’avaient aucun rapport avec les objectifs dudit projet qui étaient de concrétiser les ambitions d’amélioration du cadre de gouvernance et de la gestion financière de la JIRAMA, ainsi que des mesures pour améliorer la production et la qualité de service.
Le programme était aligné sur des interventions des autres parties prenantes à la réforme du secteur de l’énergie à Madagascar, plus particulièrement le projet PAGOSE, d’un montant de 65 millions de dollars financé par la Banque mondiale, et qui vise à améliorer la planification et la pérennité financière du sous-secteur de l’électricité, renforcer la performance opérationnelle et la gouvernance de la JIRAMA et investir dans une électricité plus fiable. Ceci afin de fournir de l’énergie au moindre coût pour soutenir la croissance économique ainsi que le développement durable et inclusif » et la politique nationale de l’électricité (PNE 2015-2030) qui vise, dans le cadre du sous-secteur électrique, à « atteindre un taux d’accès à une source d’énergie moderne de 70 % en 2030, tout en accroissant la part des énergies renouvelables à 85 % dans le mixte énergétique ».
En 2018, le projet a ensuite bénéficié d’un financement additionnel de 40 millions de dollars Avec ce financement additionnel, le PAGOSE a pu s’étendre jusqu’à la fin de cette année. Le projet initial, approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, le 23 mars 2016, prévoyait effectivement un financement par crédit IDA.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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