Publié dans Economie

Petite pêche et conservation des espèces marines - C3 Madagascar mise sur des activités de gestion durable

Publié le mercredi, 15 décembre 2021


« Les petits pêcheurs ont leur place dans l’approvisionnement du marché local. Ils assurent la consommation de la population à Madagascar. De plus, 67% des produits d’exportation viennent des petits pêcheurs ». Paubert Tsimanaoraty Mahatante, ministre de la Pêche et de l’Economie bleue (MAEB) l’a exposé mardi dernier à Ampandrianomby. Ainsi, assurer la gestion durable de la petite pêche s’avère indispensable. Raison pour laquelle C3 Madagascar entre en scène dans la mise en œuvre des activités de gestion durable des pêcheries à petite échelle et développement de l’Economie bleue ainsi que dans la conservation des habitats et espèces en danger à Madagascar. Une convention y afférente vient d’être signée avec le MAEB. Ce dernier s’engage entre autres à collaborer avec C3 dans la mise en œuvre et réalisation des activités selon les techniques et innovations élaborées pour atteindre les objectifs d’utilisation durable, équitable et responsable des ressources marines. Pour sa part, ladite ONG se spécialisant dans la conservation des espèces marines s’engage à contribuer à l’identification du niveau d’exploitation des stocks des produits halieutiques au sein de chaque site d’intervention et de mettre en place des mesures de gestion. Elle va également sensibiliser les acteurs sur les réglementations concernant la commercialisation et la valorisation des produits halieutiques, les périodes de fermeture et la conservation des espèces en danger.
C3 Madagascar a bénéficié d’un financement de 4 ans alloué par l’Union européenne pour le projet intitulé « Gestion durable de la petite pêche dans le Nord de Madagascar ». C’est un  programme de « contribution de la pêche durable à l'économie bleue de la région de l'Afrique orientale, de l'Afrique australe et de l'océan Indien (EA-SA-IO) » ou programme ECOFISH qui vise à soutenir les initiatives de gestion et de gouvernance des pêches dans les pêches continentales et marines à petite échelle dans la région de l'Afrique orientale, de l'Afrique australe et de l'océan Indien. Ce projet sera mis en œuvre entre juin 2020 et juin 2024 au niveau de trois sites dans le Nord de Madagascar, à savoir le parc national Nosy-Hara, le complexe Baie de Rigny (Ambolobozokely et Sahankazo) et la Côte Est d’Antsiranana (Irodo). L’objectif étant de contribuer à la gestion de manière durable des pêcheries à petite échelle au niveau de ces zones.
Recueillis par P.R.



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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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