Publié dans Economie

Entrepreneuriat - « Miarina by Fihariana » rempile avec 40 milliards d’ariary

Publié le mercredi, 22 décembre 2021

Fort de son succès auprès des entrepreneurs, le projet Miarina by Fihariana est relancé avec une enveloppe de 40 milliards d’ariary destinée à financer les entreprises et sociétés de petite ou moyenne envergure légalement constituées. Pour être éligibles à ce soutien financier, les entreprises doivent justifier de plus de trois années d’existence et avec un chiffre d’affaire n’excédant pas les cinq milliards d’ariary. L’idée étant de booster au maximum la relance économique en poussant les PMI et PME.

Dans le projet Miarina, les autorités, à travers le programme Fihariana, se sont associées avec les banques BOA et BNI Madagascar. Ainsi, malgré la disponibilité des fonds et ces mesures d’allègement de la procédure, les soumissionnaires au prêt doivent se conformer à des critères de sélection.  Le prêt Miarina a, en effet, été mis en place pour les entreprises ayant des activités génératrices de revenus sur l’ensemble du territoire malagasy et œuvrant dans l’un de ces quatre secteurs dont l’agriculture et l’élevage, l’industrie, les services et le tourisme. Ces firmes peuvent contracter un prêt allant jusqu’à trois cent millions d’ariary. Pour ce qui est de la BNI par exemple, les procédures d’emprunt ont été allégées. Ce prêt aura notamment un taux de 8 % et une période de remboursement de 24 mois. Toutefois, le client pourra demander un différé de 6 mois concernant l’échéance de remboursement. Ainsi, les conditions de l’offre ont été conçues de manière à donner aux entreprises le temps de se remettre à flot avant d’entamer le remboursement du prêt. Cependant, certains opérateurs expliquent qu’ils rencontrent certaines difficultés sur ces critères d’éligibilité dans le programme. Pour leur part, les responsables du programme sont toujours prêts à continuer les discussions au niveau sectoriel avec les groupements professionnels, afin d’adapter la solution de financement par rapport au profil de ces derniers. Par ailleurs, pour élargir la portée de ces solutions de financement, des partenariats sont actuellement concoctés avec les institutions financières. Les discussions en cours devraient aboutir à de nouvelles opportunités, au bénéfice du secteur privé.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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