Publié dans Economie

Projet de transport d'énergie électrique - La République de Corée à la rescousse

Publié le dimanche, 20 février 2022

L'ambassadeur de la République de Corée à Madagascar, Yong-ho Son, vient de discuter avec Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l'Economie et des Finances de la possibilité de conclure un accord de volontariat entre son pays et la Grande île sur le projet PRIRTEM (Projet de renforcement et d'interconnexion des réseaux de transport d'énergie électrique de Madagascar). Pour rappel, le projet de renforcement et d'interconnexion des réseaux de transport d'énergie électrique à Madagascar phase 2 (PRIRTEM-2) vise à résorber le déficit en électricité sur le Réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA) par le biais de l'intégration de nouvelles centrales électriques dont Sahofika d'une capacité de 192 MW avec un productible de près de 1 500 GWh par an.

En effet, Madagascar dispose d'un potentiel considérable d'énergie renouvelable insuffisamment mis en valeur. Moins de 3% du potentiel hydroélectrique (7 800 MW) est exploité. Le projet comporte entre autres la construction d'une ligne d'interconnexion 220 kV à double ternes de 135 km, d'une capacité de 300 MW, entre les postes de Tana Sud 3 (TS3) et Vinaninkarena, via le poste d'Antanifotsy, la construction des postes de transformation 220/90/20 kV de TS3 et 220/63/20 kV de Vinaninkarena; et l'électrification de 19 villages dans les Communes de Soanindrariny, d'Ambohidranandriana, d'Ambatomena et d'Ambohimiarivo, représentant 1000 ménages. Ainsi, les résultats attendus de cette opération d'investissement résident dans l'accroissement de la couverture du réseau électrique interconnecté du pays, l'intégration de grands ouvrages de production hydroélectrique et en particulier la future centrale Sahofika (192 MW), la réduction des effets néfastes de la production d'énergie électrique à base de combustibles fossiles sur l'environnement,l'amélioration de l'accès à l'électricité dans le pays et surtout dans la zone du projet et enfin  la création d'emplois , le transfert de connaissance ainsi que le renforcement des capacités en faveur du personnel travaillant dans le secteur de l'électricité et notamment la JIRAMA. Le projet, d'un coût total évalué à 83,982 millions d'UC, sera mis en œuvre sur une durée de 60 mois depuis 2021 jusqu'en 2025). Par ailleurs, dans ce même cadre du renforcement des projets énergétiques, la ministre de l'Economie et de Finances a aussi enchaîné les discussions avec une équipe de la Banque mondiale, conduite par Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante résidente de la Banque mondiale à Madagascar. Les discussions se sont focalisées sur les grands chantiers de réforme au sein du ministère de l'Economie et des Finances qui s'appuient sur les nouvelles technologies et les télécommunications ainsi que le projet PAGOSE ou Projet d'amélioration de la gouvernance et des opérations dans le secteur électricité. 

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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