Publié dans Economie

Réduction des avantages fiscaux - Le DGI rassure les entreprises franches

Publié le mercredi, 02 mars 2022

Rassurant, Germain, le directeur général des impôts s’est tourné vers les opérateurs privés, hier, à la Chambre des commerces et des industries d’Analamanga, à l’occasion du dialogue public-privé organisé pour l’élaboration de la prochaine loi de finances. En ce qui concerne la partie concernant la suppression des avantages fiscaux des entreprises franches, le premier responsable du Fisc a tenu à mettre les point sur les « i ».

« Nous nous sommes référés à la loi sur les zones franches ainsi que le code général des impôts au préalable avant d’avoir proposé cette modification de la partie concernant la réduction des avantages des zones franches. Une action en toute légalité autrement dit », a-t-il avancé pour conforter les opérateurs. De plus, ses explications vont vers le sens d’une diminution, seulement, des avantages pour les sociétés nouvellement créées et non une totale suppression des avantages fiscaux. « Il s’agit simplement d’une diminution des années d’exonération fiscale pour les sociétés nouvellement créées dans ce secteur. Si auparavant celles-ci s’élevaient à une quinzaine d’années. A présent, elles seront réduites à environ une demi-douzaine d’années. Par ailleurs, puisque cette loi n’est pas rétroactive, elle ne s’appliquera donc pas aux entreprises qui sont déjà implantées sur le territoire national », rajoute le directeur général des impôts. De quoi apaiser les tensions grandissantes au sein du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) qui craint des impacts considérables sur sa compétitivité si cette loi est réellement appliquée. En effet, le GEFP définissait cette situation comme étant une « compétitivité en berne » il y a quelques semaines. « Le moral des chefs d’entreprise est au plus bas avec les procédures de redressement fiscal auxquelles ces derniers font face. Mais aussi et surtout à cause de la situation d’instabilité fiscale qui prévaut actuellement dans la mesure où les règles fiscales qui régissent les zones franches, qui étaient auparavant dans les lois d’exception, sont maintenant dans la loi de finances. D’où le terme instabilité qui risque de survenir par rapport aux traitements fiscaux des entreprises », déplorait Herilanto Rakotoarisoa, président du Groupement. En rajoutant « Au lieu de se concentrer sur le développement de nos activités avec toutes ces opportunités, la plupart de nos membres se retrouvent alors embarqués dans ces imbroglios fiscaux ». Pour en revenir sur la suppression des avantages fiscaux des zones franches, le Groupement suggère qu’une nouvelle loi sur les Zones et entreprises franches (ZEF), soit rédigée. Un texte avec des mesures transitoires pour permettre aux entreprises franches existantes de s’y conformer ou le cas échéant d’arrêter leur activité dans un délai raisonnable. A rappeler que dans la liste des avantages des ZEF qui pourraient être modifiés, il y a la réduction de la période de grâce. Initialement, cette période est de deux à quinze ans. Dans le projet de texte budgétaire, elle est réduite de un à dix ans. La réduction des impôts par rapport aux investissements passe de 75% à 25%. Par ailleurs, il serait, également, prévu que les entreprises n’atteignant pas les 400 millions d’ariary de chiffre d’affaires seront soumises au régime de TVA normal.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vaccination et soins de proximité - 18 ambulances et plus de 1 400 motos remis au ministère de la Santé
  • Actu-brèves
  • Ampanjaka Toera et ses guerriers - L’Etat rend hommage à ses héros
  • CHAN 2024 - Pluie de récompenses présidentielles pour les Barea
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • CHAN 2025 - Les vice-champions d’Afrique accueillis en héros
  • Kenya - Le Président Andry Rajoelina à la tête des supporters des Barea
  • « Divas Hit the Road » - Une émission qui célèbre la coopération sino-malagasy
Pub droite 1

Editorial

  • Restauration des terres
    Essentielle, un terme d’une portée fondamentale pour exprimer la nécessité de restaurer la terre. Le 17 juin 2025, la Colombie a accueilli la célébration internationale de la « Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sècheresse » sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. En passant, rappelons que la Colombie est un pays qui jouit d’une bonne réputation dans la lutte contre ces deux grands fléaux : la désertification et la sècheresse. Un pays, pour notre gouverne, dont la vice-présidente, Mme Francia Elena Marquez Mina, vient d’effectuer une visite officielle en terre malagasy et ce pour renforcer les liens de fraternité et de partenariat avec le peuple et l’Etat malagasy. En fait, la visite a permis aux deux pays de dresser et de jeter les bases d’un futur partenariat appelé à être fructueux, gagnant-gagnant, entre les deux Etats. Dans le courant du mois de juillet 2025, Madagasikara…

A bout portant

AutoDiff