Publié dans Economie

Financement indien - Un prêt de 100 millions de dollars pour le transport et l’industrie

Publié le jeudi, 21 juillet 2022


Des bus jusqu’aux aéronefs civils ou militaires en passant par les énergies renouvelables et les constructions de petites industries. Le financement proposé par le gouvernement indien via l’Eximbank et destiné à la Grande île portera sur tous les secteurs susmentionnés. Un prêt validé en Conseil des ministres avant-hier et dont 10 % de la somme seront non remboursables. Un financement qui arrive à point nommé à l’heure où la compagnie aérienne nationale malagasy tente de redorer sa flotte afin de faire face à la rude concurrence qui se présente en ce moment. Une offre de financement qui confirme le renforcement des partenariats stratégiques entre l’Inde et la Grande île. En effet, la coopération entre Madagascar et l'Inde continue de se renforcer. « L'Inde considère Madagascar non seulement comme un partenaire bilatéral important, mais aussi comme un pôle vital dans la vision maritime collaborative de SAGAR « Security and Growth for all in the Region » expliquait Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde dans le pays, lors d’une visite rendue au Premier ministre Christian Ntsay récemment. Elevée au rang de partenariat stratégique avec les pays riverains de l'océan Indien, la coopération s'étend dans les domaines des services aériens, applications géo-informatiques pour le développement rural, et en matière de défense nationale.
Méconnue
Pour rappel, l’Inde est membre du BRICS, le groupe des pays émergents. Selon les chiffres de la Banque africaine de développement, les investissements indiens en Afrique ont considérablement augmenté ces dernières années. Par cette intensification de ses relations avec les pays d’Afrique, l’Inde est l’un des pays qui encouragent le plus l’investissement en Afrique, par le biais de grands groupes indiens. En termes d’échanges, Madagascar est plutôt pourvoyeur de matières premières, tandis que les investissements indiens se concentrent dans les secteurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de l’agroalimentaire, de la pharmacie, de l’industrie automobile, ou encore de l’éducation. Mais aussi et de plus en plus dans les équipements. L’Inde est méconnue du public malagasy en général. Ses ressortissants sont assimilés au « Karana » qui regroupe, dans le sens populaire, les ressortissants de l’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et du Sri Lanka, voire des ressortissants des pays arabes. Selon les informations recueillies, plus de 17 500 personnes d’origine indienne, principalement du Gujarat, vivent et travaillent à Madagascar. Ces trois ou quatre dernières années, l’ambassade de l’Inde à Madagascar déploie une communication pour redorer l’image de l’Inde et des Indiens et pour influencer l’imaginaire populaire quant à leur perception à leur égard.





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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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