Publié dans Economie

COMESA - Haro sur les procédures administratives rédhibitoires

Publié le lundi, 25 juillet 2022


Les obstacles rencontrés dans les échanges commerciaux internationaux sont en étude pour être allégés. Des réglementations et restrictions sur les importations et les exportations peuvent avoir des impacts négatifs sur les échanges commerciaux. Ainsi, les autorités penchent présentement sur l’élimination de ces mesures appelées obstacles non tarifaires (ONT) - par opposition aux taxes et droits de douanes appliqués entre les frontières - à travers un atelier qui se tient à Ankorondrano jusqu’en fin de semaine. Cet atelier fait suite aux recommandations formulées lors de l’atelier de renforcement de capacités des comités nationaux de suivi et des points focaux nationaux en 2021. Ce sera l’occasion de savoir un peu plus sur les instruments du commerce et de facilitation du commerce dans la zone de libre échange du COMESA ainsi que les délibérations sur les règlements et procédures de travail du COMESA sur les obstacles non tarifaires. Une orientation et une formation sur le mécanisme de rapport, de suivi et d’élimination en ligne, aussi bien au niveau du COMESA que de la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine) y seront également présentées. L’élaboration d’une base de données sur les mesures non tarifaires subies par Madagascar sera discutée avec le comité national de suivi. La mise en place et le fonctionnement des structures institutionnelles vont être confirmés. Après un aperçu sur les échanges commerciaux entre Madagascar et les Etats membres du COMESA, les travaux et échanges axés sur les ONT débuteront en séances plénières.
Mesures restrictives
Pour rappel, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) regroupe quelques 19 Etats membres et 14 d’entre eux, dont Madagascar, ont adhéré à la Zone de libre-échange garantissant la libre circulation des biens et des services produits dans le COMESA, à zéro tarif douanier. Il s’agit d’un vaste marché de 340 millions d’habitants. Le volume des transactions est passé de 1,5 milliards USD en 2000 à 9,7 milliards USD en 2020. 10,7 % des exportations totales régionales sont confrontées à ces barrières non tarifaires. Selon Alice Twizeye, représentante du COMESA, « les Etats membres sont encouragés à fournir des efforts pour éliminer ces obstacles non tarifaires ». Les avantages escomptés de l’accord comprennent un accès élargi aux marchés, avec un accès à des matières premières de différents types et à des biens intermédiaires. Les consommateurs bénéficieront d'un accès à une gamme de produits plus abordable et plus large.
Afin de tirer pleinement parti de ces opportunités, l’Afrique doit surmonter une myriade de défis tels que la faiblesse des infrastructures, les restrictions à la libre circulation des personnes, des régimes de réglementation complexes et diversifiés et des monnaies non convertibles, pour ne citer que quelques exemples. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les barrières non tarifaires sont des mesures non tarifaires (MNT) imposées par les gouvernements sur les importations et les exportations, qui sont de nature discriminatoires ou restrictives. Les mesures non tarifaires, quant à elles, sont définies comme des mesures autres que les droits de douane qui peuvent potentiellement avoir un effet économique sur le commerce international des marchandises.


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Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

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