En effet, le pays s'est engagé à mobiliser tous les moyens pour assainir la filière, impliquant tout le Gouvernement, notamment le ministère de l'Economie et des Finances (MEF), celui de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation, celui de la Justice, etc. Pour le cas du MEF, en tant que membre du conseil national de la vanille et premier responsable du secteur fiscal, le grand argentier a apporté des précisions sur les opérations financières dans ce secteur, notamment l’obligation de domiciliation bancaire, l’obligation de rapatriement de devises, le respect du délai de rapatriement et l’obligation de cession de recettes d’exportation. Des obligations qui pourraient être passibles de sanctions pénales si elles ne sont pas respectées. L'objectif de ces mesures est de démontrer à l'échelle internationale que la filière s'améliore de par sa structure et ouvre le marché aux importateurs. En effet, suite à un appel à manifestation d'intention lancé par l'Etat malagasy, 74 opérateurs sur les 92 intéressés ont été retenus.
La rédaction