Publié dans Economie

Prix à la consommation - Hausse généralisée constatée par l’INSTAT

Publié le dimanche, 15 janvier 2023


Impact multisectoriel. Le nouvel indice des prix à la consommation régionale publié par l’Institut national des statistiques (INSTAT) pour la Région d’Analamanga est sans appel. A tous les niveaux, les hausses de prix à la consommation sont observées. Certes, moins importante dans tel ou tel secteur mais dans d’autres, l’augmentation des prix s’avère être intenable pour le cas de la plupart des ménages à revenu modeste. En effet, en variation en glissement annuel, dernièrement, les prix à la consommation à Antananarivo augmentent de 9,49 %. Les prix de l’énergie affichent des augmentations importantes de 11,43 %. Par rapport à l’année précédente, les prix des PPN augmentent de 8,19  % et ceux du riz augmentent de 4,50 %. Selon l’origine des produits, les prix des produits locaux augmentent de 8,96 % et contribuent à 83,39 % à la variation des prix dans l’ensemble. Les prix des produits semi- importés  augmentent le plus (+16,55  %), ceux des produits importés  augmentent de 6,58 %. selon le secteur de production, les prix des  services publics  augmentent fortement (+24,68 %) suivis par d’importantes augmentations des prix des produits manufacturés industriels  et des produits vivriers non transformés  respectivement de 15,17 % et de 12,12 %. Des variations positives des prix sont aussi notées sur les produits vivriers transformés, des produits manufacturés artisanaux et des  services privés  respectivement de 4,84 %, de 7,34 % et de 6,42 %.
Faible revenu
Ainsi, du fait de profils de dépense différents, de leur propension à consommer une part plus élevée de leurs revenus, à épargner moins et à subir des contraintes de liquidité plus fréquemment que les ménages à revenus élevés, les ménages les plus modestes présentent un risque de défaut plus élevé. Par ailleurs, les secteurs les plus affectés ces derniers temps, selon la fonction des produits, les prix de l’hôtellerie, cafés, restauration varient le plus et augmentent à 43,23 %, suivis de loin par l’augmentation des prix de l’ameublement, équipement ménager et entretien courant (+20,87  %) et ceux des transports  (+15,21  %). Des augmentations des prix relativement faibles s’observent sur le logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles  (+0,78 %). Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, de l’enseignement, éducation et des  autres biens et services  varient à des taux presque similaires respectivement de 10,14 %, de 8,48 % et de 13,02 %. Ainsi, au dernier trimestre de l’année dernière, les prix à la consommation à Antananarivo augmentent de 2,35 %. Tandis que ceux des PPN et de l’énergie augmentent respectivement de 0,79 % et de 3,03 %. Selon l’origine des produits, les prix des produits semi- importés  enregistrent la plus importante augmentation (+3,29  %). Les prix des produits locaux et des produits importés  augmentent respectivement de 2,28 % et de 1,86 %.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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