Publié dans Economie

Routes nationales - Accélération des travaux de réhabilitation

Publié le jeudi, 19 janvier 2023


En raison de l'urgence des dégâts sur de nombreuses routes nationales, le Conseil des ministres a approuvé l'octroi d'une autorisation d'engagement préalable pour tous les travaux de construction, sans suivre les détails habituels requis par son marché du travail gouvernemental. Pour rappel, les transporteurs de marchandises ont décidé d’entamer une grève dimanche 15 janvier, en raison du délabrement de la RN2 reliant Antananarivo et Toamasina. L’état désastreux de la RN2 a provoqué la colère des transporteurs de marchandises. Des énormes nids de poule ainsi que des bitumes crevassés sont constatés, et les routiers demandent le terrassement de toutes les portions impraticables. Ces dernières semaines, trois camions se sont renversés, selon le syndicat des transporteurs professionnels de Madagascar. Par ailleurs, les pluies, la montée des eaux à certains endroits, les glissements de terrain actuels s'ajoutent aux dégâts et multiplient l'adoption de ces mesures. C'est-à-dire que cette décision du Conseil des ministres signifie l'autorisation de toutes les dépenses nécessaires liées à la construction des RNS 1, RNS 1bis, RNP 2, RNS 5a, RNP 7, RNS 13, RN 43, RN 32, RNS 35, RNT 33, RNT 16, RN 12A, RNT 42, RNT 42 S1, RNT 8B, RNT 33B et certaines parties de la route à Antananarivo dans la Capitale, qui figurent dans la liste approuvée par le Conseil des ministres d’avant-hier.

Règlementation
De plus, il a été constaté que depuis l'année 2020, les dommages causés par le poids des véhicules circulant sur la RN2 ont considérablement augmenté, ce qui n'est pas conforme à la limite de poids de la loi en vigueur. Mais à part cela, il existe d'autres facteurs qui accélèrent la détérioration de la route nationale. C'est exactement ce qui a amené le Conseil des ministres à rappeler la loi en vigueur qui établit le ministère des Travaux publics comme propriétaire de tous les travaux de construction de routes (maître d'ouvrage) sur toutes les RN et les grandes infrastructures telles que les ponts. En d'autres termes, la construction, l'entretien et la réparation de toutes les RN relèvent de la responsabilité du ministère des Travaux publics, de sorte que tous les projets susceptibles d'affecter celles-ci doivent être approuvés par lui. La raison du rappel est qu'il existe des projets dans différents secteurs qui touchent la route nationale, mais le ministère n'est pas informé, ce qui rend difficile la planification des travaux. Mais en outre, afin de protéger les RN à Madagascar, et de renforcer la sécurité sur celles-ci, le Conseil des ministres a également approuvé le rappel que selon la loi  60-166 du 3 octobre 1960, il existe un accotement de 20 à 30 mètres sur la RN et la route provinciale (réserves d'emprise). C'est-à-dire que dans ces 20 à 30 mètres le long des RN et provinciales, il est interdit de faire des ventes, de construire des maisons ou d'autres infrastructures, de laver des voitures, de cultiver divers produits agricoles ou de stationner illégalement.
Hary Rakoto


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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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