Publié dans Economie

Technologie - Les expérimentations sur la 5G progressent

Publié le mercredi, 18 janvier 2023


Bientôt opérationnelle. C’est ce qu’a annoncé, hier, l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) à propos de la connectivité sur le réseau 5G. En effet, L’ARTEC continue d’améliorer la connectivité à Madagascar en privilégiant la nouvelle technologie. Une des missions de l’ARTEC est de promouvoir l’expérimentation de nouveautés technologiques dans un cadre établi par ses soins et d’évaluer si cela constitue une opportunité pour le secteur ainsi que pour l’Etat. Ces dernières années, la 5G fait beaucoup parler d’elle. A savoir que sur le plan international, les principales bandes de fréquences à prioriser pour la 5G sont la gamme 3.5GHz ou bande N°78 (3.4 GHz à 3.8 GHz) et la bande 26 GHZ ou bande N°258 (24.75 à 27.5 GHZ). La bande 3.5 GHz (3.4 GHz à 3.8 GHz) est l’option préférée pour les déploiements commerciaux de la 5G dans le monde. Pourtant, pour le cas de Madagascar, cette bande de fréquences est actuellement occupée par un autre service. Ainsi, il est nécessaire de procéder à des expérimentations afin d’harmoniser les fréquences à utiliser et de ne pas causer d’interférences entre les différents opérateurs. D’ailleurs, depuis décembre 2019 des expérimentations de la 5G sont effectuées par un opérateur national en collaboration avec l’ARTEC. Par ailleurs, un autre opérateur a également des vues sur la 5G actuellement mais aucune expérimentation n’a été effectuée de ce côté. Actuellement, 20 sites 5G sont en cours d’expérimentation sur le territoire national dont 17 sur la Capitale et 3 dans la ville du grand port. Des contrôles techniques sont effectués par l’ARTEC lors de ces expérimentations de la 5G. Ces contrôles permettent notamment de  mesurer les paramètres techniques tels que la vitesse de téléchargement et d'envoi de la connexion ainsi que sa latence ou encore de résoudre les problèmes d’interférence avec les autres services.
Anomalies
Mais suite à ces contrôles techniques, il a été remarqué que des sites présentent encore actuellement des anomalies qui se traduisent par un débordement de fréquence, provoquant des perturbations sur d'autres services. Ces problèmes techniques ne permettent pas pour le moment l’opérationnalisation définitive de la 5G. Ainsi, l’ARTEC est à pied d’œuvre pour assurer une attribution définitive des fréquences 5G dans des conditions optimales. De plus, elle prévoit d’effectuer un assainissement et un arrangement des bandes de fréquences dont les détails seront publiés plus tard dans une feuille de route. Bien que l'argument commercial en faveur de l'utilisation des technologies 5G, ainsi que leur champ d'application, soulèvent certains problèmes, ces fonctionnalités et ces services novateurs supposent de trouver de nouvelles manières de déployer les services mobiles évolués, ainsi que de nouvelles approches permettant aux technologies 5G de fonctionner ensemble dans des environnements industriels, dans le cadre des communications de machine à machine, de l'Internet des objets (IOT) ou des véhicules connectés. De plus, l’accessibilité reste relativement coûteuse pour les Malagasy de faible revenu. Pour Telma par exemple, avec 10 000 ariary soit environ 2,70 dollars dans la poche, un usager peut s’offrir 1,5 gigaoctet de données internet avec son offre One Net Week. Pour Orange, Madagascar, la même offre de 1,5 gigaoctet pour une semaine de connexion internet coûte seulement 9 000 ariary équivaut à 2,43 dollars. Pour les forfaits mensuels, les prix tournent à quelque ariary près de ceux des offres hebdomadaires. Dans tous les cas, il faut le dire, Madagascar reste quand même cher. En Algérie par exemple, un gigaoctet vaut 0,51 dollar, la moitié d’un dollar. Les opérateurs pourraient alors trouver des moyens pour baisser les prix tout en améliorant la qualité de leurs services. Cependant, pour ce faire, plusieurs paramètres devront être pris en compte.  
Hary Rakoto



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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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