Publié dans Economie

Bonne gouvernance - Rindra Hasimbelo se penche sur la transparence de la dette

Publié le mercredi, 26 juillet 2023


Une gestion transparente de la dette publique constitue l’un des éléments clés relatifs à la bonne gestion des finances publiques et à la bonne gouvernance. C’est en ce sens que le ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a participé, hier, à un atelier organisé par l’OCDE (L’Organisation de coopération et de développement économique) sur « la transparence de la dette et la manière dont un marché de la dette plus transparent peut améliorer sa gestion de la dette et réduire son coût ». En effet, dans le contexte actuel d'augmentation de l'endettement des Etats, la transparence de la dette est devenue une question essentielle, et ce pour plusieurs raisons. Les créanciers doivent évaluer précisément la viabilité de la dette de leurs emprunteurs potentiels, les citoyens doivent pouvoir demander des comptes aux gouvernements sur la dette qu'ils contractent et les emprunteurs doivent définir des stratégies fondées sur une perception claire du niveau et du profil coût et risque de la composition de leur dette. Ainsi, à l’occasion de cet atelier,  la ministre a pu s’exprimer sur le cas de Madagascar notamment sur comment la transparence de la dette y est perçue dans la gouvernance, comment se traduit-elle, mais aussi  les efforts qui peuvent être faits à l’avenir pour son amélioration.
Dette Covid
Le ministre de l’Economie et des Finances a évoqué durant son temps de parole le « rôle primordial » de la transparence de la dette durant la lutte contre la pandémie de Covid-19 pour mieux évaluer la soutenabilité de la dette, remédier aux vulnérabilités et faciliter la restructuration de la dette. Par ailleurs, celle-ci peut essentiellement profiter à trois catégories de parties prenantes dont les autorités, pour qui elle facilite les prises de décisions éclairées en matière d’endettement public, les créanciers et les investisseurs, pour qui elle contribue à l’évaluation de la solvabilité du pays emprunteur  et à la pleine compréhension des défis de la soutenabilité de la dette, et  les citoyens, qu’elle informe sur les décisions prises par les gouvernants en matière d’endettement public. A Madagascar, la transparence de la gestion de la dette se traduit par la publication des statistiques et des rapports sur la dette, et sont basés sur des données, complètes, cohérentes exactes et disponibles en temps voulu comme le Bulletin statistique de la dette (BSD), le Heat Map de la Banque mondiale qui permet l’évaluation des performances nationales et la comparaison avec les pays pairs. Le Système de gestion et d’Analyse de la dette (SYGADE) fait également partie des outils du MEF dans ce sens. Pour que ces dettes soient contractées et assurer une transparence des opérations d’emprunt, le respect des règlementations en vigueur, la stratégie la dette et une analyse solide des implications juridiques, des coûts et risques financiers sont de mises.

La Rédaction

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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