Publié dans Economie

Tourisme régional - L’Isalo tente de redorer son blason

Publié le vendredi, 28 juillet 2023


Vitesse de croisière à retrouver. C’est en ce sens que le Gouvernorat d’Ihorombe a réuni tous les professionnels du secteur touristique en début de cette semaine de manière à redorer le blason de la Région dans ce secteur. « La réputation de notre Région est déjà établie sur le plan international. L’affluence des touristes étrangers complète la majeure partie du chiffre d’affaires des opérateurs touristiques environnant la Commune de Ranohira. Cependant, les touristes malagasy sont peu enclins à s’intéresser à notre Région. Une tendance que nous tenterons dorénavant de renverser », explique Manitra Andriamananjara, directeur exécutif de l’Office régional du tourisme Isalo-Ihorombe (ORTII).
A rappeler qu’avant la crise de 2009, cette Région affichait une performance annuelle de plus de 30.000 touristes. Un chiffre qui a reculé de plus de la moitié durant la dernière décennie. Cette performance n’a pu être rétablie que récemment grâce à la promotion des circuits spécifiques de l’Isalo, à l’instar du Canyon des makis, la fenêtre de l’Isalo, la Cascade des nymphes, les piscines naturelle ou encore le Canyon des rats. Le tourisme dans la Région d’Ihorombe ambitionne ainsi d’améliorer ces chiffres en misant sur la venue des touristes nationaux.
Image de luxe
« Nous affichons présentement une capacité d’accueil de plus de 1.000 lits, tous standings confondus. Mais malgré cela, la majorité de nos clients sont pourtant des étrangers. Cette situation s’explique principalement par l’image de luxe véhiculée un peu partout lorsqu’on parle de visite du parc national de l’Isalo. Or, il n’en est rien dans la mesure où les initiatives de promotion à notre niveau vont dans le sens de l’encouragement du tourisme national. Il n’y a pas que les hôtels à étoiles dans l’Isalo », explique un hôtelier local.
En effet,  l'hébergement n'est pas pris à la légère au Parc national de l’Isalo afin d'assurer le confort et le bien-être des visiteurs. Selon leurs préférences et leur budget, les touristes peuvent trouver des chambres luxueuses et confortables, ou bien de qualité moyenne auprès des établissements hôteliers qui se trouvent à proximité du parc. Un choix qui peut aller du standing le plus rustique jusqu'aux luxueux établissements étoilés comme il se fait rarement sur tout le territoire national.
Le Parc national de l'Isalo a toujours occupé la première place du classement des parcs nationaux les plus visités. Par ailleurs, dans ce même esprit de promotion, ces opérateurs proposent de concrétiser le projet de mise en place d’un aérodrome public dans la région dans le but d’améliorer l’ouverture de la destination qui dépend encore essentiellement de la RN 7 pour le moment. « Nos clients, qui optent pour un transfert aérien, doivent passer par l’aéroport de Toliara pour ensuite effectuer un voyage de quelques heures en voiture afin d’arriver dans l’Isalo. Avec l’existence d’un aérodrome à proximité, le nombre de visiteurs augmenterait certainement », ajoute ce même hôtelier.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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