Publié dans Economie

Partenariat public-privé - Le pacte pour l’industrialisation enfin effectif

Publié le lundi, 31 juillet 2023

« Il ne peut pas y avoir de développement sans un secteur privé performant. Et le secteur privé ne peut pas se développer sans financement. Il n'y a pas d'investissement sans financement. Et il n'y a pas de financement sans confiance. Il n'y aura pas de confiance et de coopération s'il n'y a pas de dialogue à long terme ». Les propos du ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, étaient fermes hier à Ankorondrano à l'occasion de la signature du Pacte de programmation industrielle. 

Une signature actée d’une part par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation et le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, représentant le secteur public, et de l’autre représentant le secteur privé, à savoir le GEM (Groupement des Entreprises de Madagascar), le FIVMPAMA (« Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy »), SIM (Syndicat des Industries de Madagascar), le GEFP (Groupement des Entreprises Franches et Partenaires), le GFEM (Groupement des Femmes Entrepreneures de Madagascar), le SYMABIO (Syndicat Malgache de l'Agriculture Biologique), le GEHEM (Groupement des Exportateurs d'Huiles Essentielles de Madagascar), la FOMM (Fédération des Opérateurs Miniers de Madagascar), l’APPAM (Association Professionnelle du secteur Pétrolier Amont de Madagascar). Ainsi, après une large lecture tournante de toutes les parties prenante, le pacte a été signé, permettant par la suite la mise en place du Conseil National de l’Industrialisation de Madagascar ou CNIM. Ce dernier sera une structure totalement indépendante et tous les signataires du pacte y seront représentés. 

Mise en œuvre

Le CNIM aura comme rôle principal de contrôler et de suivre la mise en œuvre du pacte acté par les parties prenantes dans le développement de l’industrialisation à Madagascar. L’objectif est de booster l’apport des industries dans le Produit intérieur brut (PIB). Le pacte s’inscrit dans un développement stratégique à long terme jusqu’en 2040. L’un des objectifs est que l’industrie puisse contribuer à l’augmentation du PIB à hauteur de 30 %. La mise en place du Fonds national du développement de l’industrie figure également parmi les engagements inscrits dans ledit pacte. 

Ainsi, l’Etat garantira la mise en place des infrastructures adéquates et du Fonds national de développement industriel pour développer les industries. L’autoproduction d’énergie va notamment être facilitée et encouragée. Une institution sera chargée du pilotage de toutes ces activités pour accompagner ces mesures novatrices. « Ce Pacte d'industrialisation marque un véritable changement de paradigme pour Madagascar », a déclaré pour sa part le ministre Edgard Razafindravahy. Ce dernier a également souligné l'importance des investissements privés et d'un environnement favorable aux affaires pour l'industrialisation du pays.

Il a également noté « l'engagement commun de l'Etat et du secteur privé, assorti d’échéances strictes sur une période de 20 ans, ainsi que des sanctions en cas de non-respect de cet engagement ».

 

La Rédaction

Fil infos

  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
Pub droite 1

Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

A bout portant

AutoDiff