Publié dans Economie

Industries malagasy - Miser sur l'utilisation des ressources locales

Publié le vendredi, 24 novembre 2023
Industries malagasy - Miser sur l'utilisation des ressources locales Crédit photo : MICC

La moitié de la population africaine, y compris Madagascar, lutte quotidiennement pour survivre avec moins d'un dollar par jour, soulignant l'urgence du développement industriel en Afrique.  Actuellement, 34 des 48 pays les moins avancés se trouvent en Afrique, mettant en lumière la nécessité d'une action urgente. La Journée de l'industrialisation, observée chaque 20 novembre, s'est imposée comme une plateforme mondiale essentielle pour sensibiliser et mobiliser un soutien international en faveur de l'essor industriel africain.
Face à la précarité économique qui touche une grande partie de la population, cette journée vise à attirer l'attention sur l'urgence de stimuler le développement économique par le biais de l'industrialisation. La situation de la pauvreté à Madagascar résulte d'une combinaison complexe de facteurs économiques, sociaux, politiques et environnementaux. Le manque d'investissements, tant nationaux qu'étrangers, dans des secteurs clés tels que l'industrie et les infrastructures, entrave la croissance économique et limite la création d'emplois, contribuant ainsi au défi persistant de la pauvreté. Les efforts pour relever ces défis impliquent la mobilisation de ressources nationales et internationales, des investissements stratégiques dans des secteurs clés, et des partenariats collaboratifs visant à créer des opportunités économiques durables pour les populations vulnérables. La journée offre une opportunité pour un dialogue renforcé et des actions concrètes en faveur du développement industriel en Afrique.
Un nouveau chapitre s'ouvre
Le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, a ouvert l'assemblée constitutive du Conseil national pour l’industrialisation de Madagascar (CNIM), composé de membres du secteur public et privé. Christian Rasoamanana a été élu président et Hassim Amiraly comme vice-président. En tant qu'organe créé par le Pacte, le CNIM supervisera la mise en œuvre du programme industriel jusqu'en 2040. La vision 2040 vise à accélérer et diversifier l'industrialisation, faisant passer la part du secteur secondaire au produit intérieur brut (PIB) de 15  à 30 %, en maximisant l'utilisation compétitive des ressources locales.
La Journée de l'industrialisation de l'Afrique a été marquée par l'inauguration officielle du CNIM lors d'une assemblée générale qui s’est déroulée dans l’enceinte de l’organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM), à Antananarivo. C'est très important pour concrétiser les engagements pris dans le Pacte, définissant une trajectoire pour l'industrie jusqu'en 2040. Le CNIM assurera le suivi, la bonne exécution et la pérennité des actions, avec des rapports semestriels sur les progrès réalisés.
Carinah Mamilalaina

Fil infos

  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
  • Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023
  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 
Pub droite 1

Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

A bout portant

AutoDiff