Publié dans Economie

Aires protégées - Piliers du secteur tourisme et gardiennes de la biodiversité

Publié le mardi, 09 janvier 2024

Piliers économiques et gardiennes de la biodiversité .Près de 70% des touristes étrangers visitent les aires protégées malgaches. Le pays abrite un trésor naturel précieux avec 123 aires protégées, couvrant 7,6 millions d'hectares d'écosystèmes terrestres, aquatiques et marins, selon la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM). Cette vaste étendue, représentant 24% du territoire national, joue un rôle dans la préservation de la biodiversité et apporte une contribution significative à l'économie locale. Selon le rapport intitulé «Nos aires protégées sont vitales pour notre développement», la FAPBM et Madagascar National Parks soulignent que chaque hectare d'aire protégée contribue en moyenne à hauteur de 66 dollars à l'économie locale. Cette contribution est attribuée aux efforts des agents sur le terrain et des communautés locales qui travaillent inlassablement pour préserver les lacs, les fonds marins et les forêts, préservant ainsi l'ensemble de l'écosystème naturel.

L'importance de la préservation est soulignée par le fait que près de 70% des touristes étrangers visitent au moins une aire protégée à Madagascar. La santé de ces zones protégées influence directement des infrastructures vitales, comme la station hydroélectrique d'Andekaleka, où le débit d'eau dépend de l'état de l'aire protégée d'Ankeniheny- Zahamena. De plus, la qualité et la disponibilité des produits de la pêche dans les zones à proximité des aires protégées témoignent de l'impact positif de leur conservation. Sur le plan économique, les aires protégées contribuent localement à hauteur d'environ 500 millions de dollars par an, soit une moyenne de 80 dollars par hectare par an. Au niveau national, cette contribution s'élève à environ 450 millions de dollars par an, équivalant à une moyenne de 59 dollars par hectare par an. Ces chiffres soulignent le rôle essentiel des aires protégées dans les secteurs économiques nationaux clés. Les aires protégées jouent également un rôle majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. La gestion durable du réseau des aires protégées de Madagascar pourrait générer une contribution économique mondiale de 7,74 milliards de dollars par an, soit environ 1017 dollars par hectare par an. En particulier, la capacité des aires protégées à capturer et stocker le carbone représenterait une valeur impressionnante de 6,25 milliards de dollars par an, soit 821 dollars par hectare par an. Les auteurs du rapport appellent à l'utilisation de ce livre blanc comme outil de plaidoyer, visant à influencer les politiques publiques à tous les niveaux. Cibler les autorités nationales, régionales et communales, ainsi que les acteurs clés tels que le monde politique, les médias, l'opinion publique, le secteur privé et les donateurs pour accorder une importance accrue aux aires protégées, véritables moteurs économiques et gardiennes de la biodiversité à Madagascar.

 

Carinah M.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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