Publié dans Economie

Festival international de kitesurf - Telma Madagascar soutient le tourisme sportif

Publié le lundi, 22 juillet 2024

Le Festival international de kitesurf, soutenu par Telma Madagascar, revient pour sa troisième édition cette année. Lors d'une conférence de presse tenue hier après-midi dans les locaux de l'opérateur télécom à Andraharo, les organisateurs ont dévoilé les détails de cet événement tant attendu. Du 23 au 25 août 2024, la baie de Sakalava, située au large des côtes de Diego Suarez, dans le Nord de Madagascar, accueillera de nouveau le « Festikite ». Cette compétition internationale réunira des participants confirmés et des amateurs aguerris de diverses nationalités. Les compétiteurs auront l'occasion de s'affronter dans plusieurs disciplines, telles que le Windfoil, le Kitesurf Slalom, le Windsurf Slalom, le Big Air, le Freestyle et le Best Impression.

Lancé en 2022, le « Festikite » contribue fortement à la valorisation touristique des sports et loisirs nautiques. En partenariat avec Telma Madagascar, le ministère du Tourisme et de l'Artisanat, l'Office national du tourisme et Madakite Bros organisent cette 3ème édition pour promouvoir Madagascar comme une destination touristique de choix et développer les marchés de niche. La Grande île abrite en effet plusieurs spots idéaux pour la pratique des sports nautiques, notamment la presqu'île de Babaomby et les côtes de Nosy Be dans le Nord, Toliara dans le Sud-ouest, Sainte-Marie à l'Est et Fort-Dauphin à l'extrême Sud. En soutenant des événements comme le « Festikite », Telma Madagascar contribue à mettre en lumière ces trésors naturels et à attirer un public international passionné de sports nautiques.
Développement local
Le « Festikite » n'est pas seulement une compétition sportive, mais aussi une plateforme de promotion touristique pour Madagascar. En attirant des compétiteurs et des spectateurs venus de divers horizons, l'événement met en avant la beauté naturelle de la baie de Sakalava et d'autres sites côtiers du pays. La visibilité accrue de ces destinations contribue à l'essor du tourisme local, offrant ainsi des opportunités économiques aux communautés locales. Les hôtels, restaurants et autres services touristiques bénéficient directement de l'afflux de visiteurs, ce qui stimule l'économie régionale. Par ailleurs, cette année, le « Festikite » propose une offre exclusive : un voyage organisé à seulement 450.000 ariary en formule tout compris, au départ d'Antananarivo du 18 au 28 août. En partenariat avec
« Scofield Travel » et « Vacances Tsara Sady Mora », et avec le soutien du projet PIC, ce package, réservé à 100 festivaliers, inclut le transport aller-retour en voiture, l'hébergement, la restauration et les visites de sites touristiques tels que les parcs nationaux d'Ankarana et de la Montagne d'Ambre, les « Tsingy rouges », la Montagne des Français et la Mer d'Emeraude. De plus, une initiation au kitesurf est également prévue pour les participants. Avec un programme riche en compétitions et animations variées, le « Festikite » promet d'être un rendez-vous incontournable pour les passionnés et professionnels du kitesurf. Les compétitions de kitesurf, wingfoil et windsurf verront la participation de pro riders internationaux. Des concours de Miss/Mister ainsi que diverses animations culturelles ajouteront une dimension festive à l'événement. Grâce à ces initiatives, Madagascar se positionne comme une destination incontournable pour les amateurs de sports nautiques du monde entier, tout en offrant des perspectives de croissance durable pour ses communautés locales.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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