Plus d’une dizaine de navires ont également accosté dans d’autres ports du pays. La prochaine saison commencera en septembre 2025. « Les préparatifs sont déjà en cours », a-t-il ajouté. Pour Sandra Afick Ramarolahy, directrice générale du Tourisme, les croisières dynamisent l’économie locale. « Elles augmentent la fréquentation des hôtels, restaurants et commerces. Cette activité crée aussi de nombreux emplois », a-t-elle déclaré. Les guides, chauffeurs de tuk-tuk, artisans et commerçants en profitent. Certains touristes réservent leur circuit directement à bord. D’autres choisissent des prestataires locaux à leur arrivée. Cependant, des défis subsistent selon la DG. « Le manque de coordination entre les acteurs locaux complique l’accueil. Cela peut nuire à la qualité de l’expérience touristique », a-t-elle souligné.
Une nouvelle saison
Le ministère du Tourisme prévoit de renforcer les comités de croisière. « Ces structures seront actives dans chaque région accueillant des escales. L’impact environnemental est aussi une priorité. Le développement du tourisme doit rester durable. Il faut préserver les ressources naturelles et la biodiversité », a annoncé Sandra Ramarolahy. Des formations sont proposées aux acteurs locaux. Elles visent à améliorer la qualité de service. Ces initiatives sensibilisent aussi à l’importance du tourisme responsable. Le ministère travaille avec des partenaires comme le PIC et l’OIF. Et de rajouter, « Ils soutiennent les guides, restaurateurs et autres opérateurs locaux ». D’autres régions bénéficient aussi des croisières. Sur la côte ouest, des escales ont lieu à Nosy Tanikely, Mahajanga, Morondava ou Toliara. Dans le sud, le port d’Ehoala à Taolagnaro attire plusieurs paquebots. Pour réussir la saison 2025, plusieurs points sont essentiels. Selon Sandra Ramarolahy, « Il faut une bonne coopération entre les autorités, les opérateurs et les communautés. Il faut aussi améliorer les infrastructures touristiques et portuaires ». En effet, des projets misent sur les énergies propres. L’énergie solaire et l’éolien sont en discussion. L’APMF et les consignataires de navires sont impliqués. A terme, des paquebots plus petits seront privilégiés. Cela permettra de protéger l’environnement maritime.
Carinah Mamilalaina