Publié dans Economie

Valorisation des déchets - Encourager la collecte des lampes écologiques

Publié le mercredi, 02 janvier 2019

Réduire les risques pour les consommateurs. Actuellement, la collecte des lampes écologiques est très encouragée, plus particulièrement au niveau des « Fokontany ». Une campagne de sensibilisation est menée pour inciter la population à ne pas jeter n’importe où ses lampes économiques usées, afin de préserver le bien-être de tous. Les chiffres n’ont pas été vraiment satisfaisants, comme l’affirment les propos de Thierry Randriamanalina, responsable du projet de triage d’ordures à Andralanitra, au mois de novembre dernier.

« Seuls soixante "Fokontany" ont participé activement à la collecte de lampes. Des chiffres encore insuffisants, si nous voulons créer de nouveaux projets pour valoriser le recyclage des déchets ». Donc, il est plus que nécessaire de sensibiliser le maximum de personnes. Effectivement, si ces lampes se cassent, les usagers risqueront d’être contaminés par du mercure contenu dans certaines d’entre elles, un produit nocif pour la santé.

Il ne faut pas oublier que cette action s’inscrit également dans le tri des déchets ainsi que dans le recyclage des produits menée par le Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) depuis le mois de mai 2018. En plus, la réutilisation de ces ampoules permettra également de réduire la consommation des ressources. Et par conséquent, cela donnera l’occasion de développer un circuit de production plus vert. Cependant, il faut savoir que la collecte de lampes usagées est une pratique qui existe déjà depuis plusieurs années, sauf que les utilisateurs ne semblent pas très enthousiastes et ne se sentent pas vraiment concernés. Ainsi, un changement d’esprit est encore nécessaire pour mener à bien cette action.    

Rova R.

Fil infos

  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
  • Spoliation foncière et détournement de biens publics - L’ex-député Hachimy Abdelkader recherché
  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff