Publié dans Economie

Conditions de travail - DHL Madagascar certifié meilleur employeur

Publié le dimanche, 03 mars 2019

Une fois encore ! Effectivement, cela fait maintenant cinq années consécutives que DHL Madagascar est certifié meilleur employeur de l’année. La certification « Top Employer » récompense notamment les efforts fournis par diverses entreprises pour avoir établi des conditions de travail répondant aux normes les plus implacables du milieu. DHL Madagascar a ainsi su les reconnaitre et les mettre en pratique afin de faciliter au mieux le travail de ses collaborateurs. « Recevoir la certification "Top Employer" pour la cinquième année consécutive est la reconnaissance incroyable de notre investissement dans notre personnel et la reconnaissance de l’excellence que nos collaborateurs nous offrent au quotidien », soutient Yves Andrianaharison, de DHL Madagascar. Pour précision, cette certification est attribuée par « Top Employers Institute », une institution de renommée internationale, plus particulièrement dans le domaine des ressources humaines (RH).

Pour l’obtenir, les entreprises doivent donc se soumettre à des enquêtes RH. Il s’agit d’une étape cruciale visant à fournir une analyse complète des ressources humaines d’une entreprise. Au terme de ces enquêtes, l’institution identifie si l’entreprise a atteint ou non les normes nécessaires. L’obtention du « Top Employer » démontre également le grand professionnalisme de l’entreprise.

Importance de la certification pour les salariés

L’obtention de cette certification figure parmi les principaux moyens d’encouragement des nouveaux talents à intégrer l’entreprise. En effet, aujourd’hui, beaucoup de jeunes démissionnent de leur poste parce qu’ils sont soumis à trop de pression de la part de leur employeur ou encore en raison de la précarité des conditions de travail. Des conditions qui ne favorisent pas du tout leur épanouissement. Il est vrai que la rémunération est importante, mais les conditions de travail le sont encore plus, comme l’atteste Gabriel, vendeur de vêtements. « Avant je travaillais en tant que commercial dans une entreprise. Mais au bout de quelques mois, j’ai fini par démissionner. Mon employeur m’a mis trop de pression. Chaque matin, il nous faisait la morale et nous traitait d’incompétent. Et un jour, il m’a même hurlé dessus avec des gros mots parce qu’il me manquait une vente alors que chaque jour, je respectais toujours le quota. Je n’ai pas supporté cela et je suis parti. Maintenant, avec mon nouveau travail, je me sens beaucoup mieux, surtout grâce aux encouragements de mon patron ».  

En plus, il ne faut pas oublier que si l’employé ne peut pas s’épanouir en tant que personne, il ne pourra pas assumer correctement son travail. Un détail assez souvent négligé. Ainsi, il ne faut pas s’étonner qu’actuellement, une grande partie des salariés préfèrent être bien traités mais moins rémunérés, plutôt que le contraire.   

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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