Publié dans Economie

Importation d’huiles alimentaires - Les mesures préventives suspendues

Publié le mercredi, 28 août 2019

L’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) revient sur sa décision. Il y a encore une semaine, Barthélémy, le directeur de cette institution a annoncé de nouvelles mesures concernant l’importation d’huiles alimentaires. A ce moment-là, l’autorité a donc prévu d’appliquer un droit additionnel de 25 % à partir du 1er septembre 2019 sur l’importation de ces produits. Cependant, cette nouvelle mesure est dorénavant  suspendue jusqu’à nouvel ordre. « Nous avons pris des mesures pour lutter contre l’importation massives des huiles alimentaires.

L’enquête menée par notre institution a pu constater une augmentation de l’importation à 152 % durant l’année dernière. Cette croissance exponentielle a réduit de 44 % la part de marché des producteurs locaux. Malgré cette décision, l’intérêt de toutes les parties prenantes mérite une attention particulière. Dans ce cas, l’application des nouvelles mesures reste suspendue jusqu’à nouvel ordre. L’autorité va d’abord consulter les importateurs, les producteurs locaux et les représentants des consommateurs pour trouver un terrain d’entente », explique Barthélémy.

Des profiteur

L’annonce effectuée par l’ANMCC a poussé certains commerçants à augmenter le prix des huiles alimentaires sur le marché alors que les droits additionnels ne sont pas encore appliqués. « Nous avons remarqué une hausse de prix des huiles alimentaires importées chez les détaillants alors que les mesures correctives ne sont pas encore effectives. Les consommateurs pensent que les produits de première nécessité(PPN) connaissent une légère inflation alors qu’en réalité, cela ne doit pas être le cas. Si une bouteille d’huile est proposée à 4 600 ariary il y a une semaine, les consommateurs l’achètent désormais à 5 600 ariary. Non seulement cette augmentation de prix réduit le pouvoir d’achat des consommateurs, mais elle nuit également au marché intérieur », continue-t-il.

A titre d’information, l’ANMMC organise un atelier de consultation avec toutes les parties prenantes à partir de ce jour jusqu’à lundi au sein du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Anosy. Durant cette réunion, les discussions porteront sur la recherche de solutions et les problèmes liés à l’application des mesures correctives.

 Recueillis par Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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