« Tous les domaines intéressent nos entreprises, allant de la construction à l'assainissement, mais aussi le domaine du numérique. Comme dans tous les autres pays où nous sommes déjà présents, nous voulons investir sur le long terme à Madagascar. Pour cela, nous demandons le renforcement du cadre juridique dans le pays. Il ne faut pas oublier que les entreprises ne peuvent récupérer leurs investissements qu'après plusieurs années », a soutenu Momar Nguer, président du Comité Afrique de MEDEF International et chef de la délégation, hier, après son entretien avec le Président de la République et ses collaborateurs.
Cadre juridique
Effectivement, les entreprises, membres de la délégation, représentent un large éventail de secteurs comme l'énergie, les services urbains, les infrastructures et transports, le numérique et les télécommunications, ainsi que la santé et les services financiers. « En tout cas, le Président de la République nous a déjà promis de voir de près la question juridique, mais aussi la lutte contre la corruption dans le but de favoriser et de faciliter l'installation de nos entreprises dans le pays. En plus, les sociétés françaises déjà présentes à Madagascar ont affirmé que l'environnement des affaires à Madagascar s'est déjà stabilisé. Les actions du Gouvernement actuel sont en marche, ce qui rassure nos investisseurs », rajoute le chef de la délégation de MEDEF International à Madagascar. A noter que cette visite de MEDEF International a surtout pour objectif d'échanger avec les autorités locales concernant le projet de réformes, et cela afin de renforcer l'attractivité de Madagascar et les relations économiques entre les deux pays.
Pour précision, MEDEF (Mouvement des entreprises de France) est la principale organisation des employeurs en France avec près de 173 000 membres et représentant plus de 10 millions de salariés. Créé en 1989, MEDEF International a donc pour objectif de représenter le MEDEF dans le monde afin de renforcer la position des entreprises françaises au niveau international, et cela à travers des actions collectives, principalement dans les pays émergents et en voie de développement comme Madagascar.
Rova Randria