Publié dans Economie

Redressement de la JIRAMA - La question de l’organisation interne en priorité

Publié le dimanche, 13 octobre 2019

Une meilleure gestion pour de meilleurs perfomances. Soloniaina Andriamanampisoa Rasamoelina, président du Conseil d’administration (PCA) de la JIRAMA, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, a présenté samedi dernier, au DLC Anosy, la feuille de route du plan de redressement de l’entreprise aux opérateurs membres du secteur privé, ainsi qu’aux représentants des consommateurs. Ainsi, la JIRAMA travaillera sur trois principaux points d’action, surtout dans l’objectif d’atteindre son redressement d’ici les deux prochaines années.

La question de l’organisation en interne sera le premier point à remédier. « Nous allons instaurer une gouvernance proactive et participative. Des comités seront alors mis en place pour s’occuper de chaque branche d’activités au sein de la JIRAMA, allant des investissements aux gestions des actifs et des passifs de l’entreprise, en passant par la finance, l’audit et la lutte anti-fraude. En parallèle, tous les comités seront en perpétuelle communication pour une meilleure prise en charge de chaque problématique au sein de la JIRAMA », a expliqué le PCA durant sa présentation.

Cette nouvelle organisation sera suivie de près par la maîtrise des approvisionnements en carburant de la compagnie, de même que l’amélioration de sa performance opérationnelle. Ces deux actions vont notamment lui permettre d’économiser les 366,3 milliards d’ariary, comme l’a suggéré récemment la Banque mondiale dans ses conclusions principales, suite à l’étude effectuée sur le redressement de la société. Afin de maîtriser les approvisionnements en carburant, la question de l’importation directe suggérée par le Président de la République, Andry Rajoelina, est toujours d’actualité. Il ne faut pas oublier que la JIRAMA dispose déjà d’une licence d’importation depuis le premier semestre de l’année.

Diversification d’activités

En tout cas, malgré toutes ces nouvelles initiatives, la JIRAMA enregistrerait toujours un gap à combler, selon les explications de Soloniaina Andriamanampisoa Rasamoelina. Pour contribuer à l’amélioration de ses revenus, la compagnie entend donc diversifier ses activités. « Notre statut ne nous interdit pas du tout de diversifier nos activités, tant que ces dernières dérivent de nos principales missions, à savoir la fourniture d’eau potable et d’électricité. Ainsi, nous pourrions filialiser un shop qui commercialisera des lampes économiques ou encore des accessoires électriques. Toutefois, la faisabilité de ce grand projet est encore en cours d’étude », soutient le PCA. L’idée étant de trouver des activités rentables.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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