Publié dans Economie

Acompte prévisionnel sur l'exportation - Le secteur privé craint un crédit d'impôt

Publié le lundi, 02 mars 2020

Un impôt de 2 % à payer à l'avance sur l'exportation. La Direction générale des Impôts applique un acompte prévisionnel en matière d'exportation. « En application de l'ordonnance 2019-016 du 23 décembre 2019 portant sur la loi de Finances 2020, les opérations d'exportation de biens doivent désormais faire l'objet de paiement d'acompte prévisionnel en matière d'impôt sur les revenus (IR) et d'impôt synthétique (IS). En effet, l'opérateur paie à l'avance 2 % d'impôt sur la valeur de l'exportation. Ce n'est pas une loi nouvelle. La même mesure a été appliquée l'année dernière sur les importations. La somme sera par la suite déduite de son impôt lors de la déclaration fiscale à la fin de l'exercice comptable », annonce Germain, directeur général des Impôts. 

Le secteur privé, de son côté, craint un crédit d'impôt face à cette situation. « Les acomptes prévisionnels sont d'une valeur plus élevée que les impôts à payer lors de la déclaration fiscale. Ils deviendront par la suite un crédit d'impôt qui, dans la plupart du temps, n'est pas remboursé par l'Etat. Cette situation pénalise ainsi la trésorerie des entreprises. Nous recommandons la suspension de cette disposition afin d'encourager les exportations, vu que l'objectif consiste à équilibrer la balance de paiement à Madagascar », défend Andrianavalomanana Razafiarison, président national du Groupement du patronat malagasy. 

Selon le DG des Impôts, une telle mesure a été prise afin de lutter contre les fraudes fiscales. « C'est une dispositif anti-fraude. Certains opérateurs malhonnêtes disparaissent au bout de trois à cinq mois, sans pour autant payer leurs impôts à la fin de l'année. Cette mesure permettra à l'Etat de réduire ses pertes », explique-t-il. A noter que cette disposition n'entre pas encore en vigueur pour le moment mais attend la communication des textes réglementaires y afférents. 

Solange Heriniaina

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Editorial

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    La réunion du Conseil des ministres de la communauté des Etats de l’Afrique australe s’est ouverte hier mardi 12 août. Une assise dirigée, selon l’usage au sein de la SADC, par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. A partir de cette date, Madagasikara prend en main la destinée politique et économique de la SADC. Soulignons que l’organisation sous régionale n’est pas un super Gouvernement qui supplante le Gouvernement de chaque Etat membre, négatif ! Chaque pays membre est souverain dans la gestion des affaires internes et externes de son pays. La SADC n’est jamais appelée à survoler la souveraineté de chaque Etat dans le rôle et la responsabilité à gérer la cuisine interne de ses affaires. Aucune ingérence de quelque forme que ce soit n’est pas de mise ! Toutefois, la SADC, une structure sous régionale reconnue par la Communauté internationale représentée par l’Organisation des Nations unies, a…

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