Publié dans Economie

Ravinala Airports - Faire d’Ivato la référence de l’océan Indien

Publié le mardi, 03 mars 2020

Miser sur le capital humain. Ravinala Airports, gestionnaire des aéroports d’Ivato-Antananarivo et de Fascène-Nosy Be a toujours mis ses ressources humaines au cœur de son développement. Il en fera donc de même pour atteindre son objectif de faire de l’aéroport d’Ivato, une référence dans tout l’océan Indien. « Notre objectif est de faire d’Ivato un aéroport de référence dans l’océan Indien, non seulement pour la qualité de ses infrastructures et des services qu’il propose, mais aussi pour la qualité de l’accueil et le professionnalisme dont feront preuve ses employés », a déclaré Bruno Ranivo, directeur des ressources humaines de Ravinala Airports. « Pour y arriver, nous avons toujours misé et continuerons à investir sur la culture de l’excellence et la formation de nos collaborateurs, que ce soit à Madagascar ou à l’étranger », ajoute-t-il.

Depuis 2017, Ravinala Airports a ainsi investi près d’un milliard d’ariary dans la formation de 90 % de ses collaborateurs. Ces formations se sont notamment axées sur les compétences professionnelles, opérationnelles, techniques mais aussi règlementaires, le comportement orienté vers le client, l’informatique, la maîtrise des langues étrangères - principalement l’anglais, le français et l’italien, ainsi que sur les réflexes « sécurité » et « sûreté ».

Une formation a également été dispensée à tout le personnel de l’aéroport international d’Ivato pour faciliter leur transition dans le nouveau terminal. « Toujours dans la perspective d’offrir aux passagers la qualité de service requise par les normes internationales et de redonner une nouvelle image à l’aéroport, première porte d’entrée à Madagascar, l’équipe de la Direction ORAT, en charge du transfert du terminal international existant vers le nouveau terminal, a dispensé plus de 3 400 heures de formation pour le personnel de Ravinala Airports et les entités aéroportuaires dont les compagnies aériennes et le handling, le service des douanes et la sûreté aéroportuaire », a précisé le responsable. En tout cas, tout le monde se prépare pour l’ouverture du nouveau terminal qui se fera prochainement. La Direction générale n’a pas encore donné de dates précises. Mais cela devra se faire bien avant le déroulement de la prochaine édition de l’AviaDev, un forum consacré à la connectivité vers, depuis et à l’intérieur du continent africain.

Et après le nouveau terminal, Ravinala Airports va s’attaquer à la rénovation de l’ancien pour en faire celui des vols nationaux.

Rova Randria    

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff