Collaboration
L’écotourisme constitue ainsi un fonds de développement pour les réserves naturelles du même genre. De ce fait, pour attirer le maximum de touristes, le parc n’hésite pas à développer des collaborations avec les opérateurs locaux. « 83 opérateurs de toutes catégories dont les hôteliers, les prestataires d’excursion, les clubs de plongée, les guides mais aussi les transporteurs par navire en provenance de Nosy Be et d’autres régions ont ainsi bénéficié de contrats d’accréditation. Ces opérateurs emploient aujourd’hui en moyenne quatre salariés pour subvenir aux besoins d’environ 1 500 personnes », précise Madagascar National Parks, gestionnaire de 43 aires protégées du pays.
Communauté locale
En plus d’assurer ses propres dépenses, Nosy Tanihely apporte également sa contribution dans le développement de la communauté locale. Pour cela, les actions se sont concentrées sur la construction d’infrastructures locales. Il s’agit d’un bureau de fokontany situé à Ambodivoanio, comprenant également un local pour la section football, sans oublier la réhabilitation des blocs sanitaires. S’ajoute à ceux-là, la dotation d’éclairages publics pour cinq fokontany dont la maintenance et la sécurisation reviennent au Parc national Nosy Tanihely.
Tout cela démontre que les actions de conservation au sein d’un parc génèrent également de l’argent, surtout que Madagascar regorge aujourd’hui de vrais trésors en biodiversité terrestre ou marine mais aussi en paysages. Il faut juste savoir les exploiter.
Rova Randria