Publié dans Editorial

CVO, qu'on se le dise !

Publié le vendredi, 10 juillet 2020

Des voix s'élèvent en Côte d'Ivoire, pays de l'Afrique occidentale, région subsaharienne, pour dénoncer l'efficacité du Covid-Organics (CVO) tout en balançant des propos injurieux, frisant la calomnie, à l'endroit du Chef de l'Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina.

 

Une chaîne de télévision ivoirienne, relayée gracieusement et en intégralité par un organe de presse audiovisuel privé local appartenant à un ex-baron de l'ancien régime HVM de Rajaonarimampianina, est montée au créneau, sur le plateau, pour mettre en cause la solidité du CVO à guérir le nouveau coronavirus.  Elle tablait pour étayer son assertion sur le fait que le Gouvernement remet le pays dans le confinement total notamment à Antananarivo. Pour tout dire que le Covid-Organics a échoué. Tout en rajoutant que le nombre de cas confirmés regagne du terrain à Madagasikara. La téléspeakerine ne s'arrête pas là, elle fustige à l'occasion le Président malagasy Rajoelina Andry. L'invité de l'émission chargé de donner plus de détails n'avait pas mâché les mots pour oser qualifier le CVO de remède inefficace et le Chef de l'Etat malagasy de… beau parleur. Tout juste qu'ils n'ont pas usé le terme d' « arnaque » ! La présentatrice de l'émission ainsi que le commentateur ne firent pas de détails pour attaquer de front Rajoelina Andry. Il suffit d'un rien, d'un simple mot, pour qu'ils ne traitent le numéro « un » malagasy de « menteur ».  Mais, quel culot !

Qu'on se le dise ! En vertu de quel principe international ou de quelle dérogation cette chaîne de télévision ivoirienne se permette-t-elle d'émettre des avis désobligeants à l'égard d'un pays souverain, encore plus à l'endroit de son Chef d'Etat élu démocratiquement par son peuple ? De quel droit ces énergumènes de présentatrices et de commentateurs d'une télévision africaine osent-ils s'en prendre à l'honorabilité d'un Président de la République d'un pays africain souverain membre de droit à l'Union africaine ? Mais c'est une insulte sinon une gifle en pleine figure de tout un peuple !

Si le Gouvernement avait pris la précaution de revenir au confinement total, tout simplement parce qu'il voulait casser le rythme de recrudescence de la pandémie. Le cas malagasy, sans vouloir minimiser la réalité, n'est pas si grave qu'on le pense. Jusqu'à la date d'hier, 10 juillet, le pays n'enregistre que 4143 cas confirmés, 2183 guéris et 34 décès. De tels chiffres ne représentent qu'une infime partie des cas par rapport aux autres se trouvant ailleurs. Pour la Côte d'Ivoire, plus particulièrement, un pays de par la dimension géographique (322.000 km2) et par la taille démographique (20. 152.000 hab en 2015) est nettement plus petite que Madagasikara (590.000 km2 et 25.000.000 hab) seulement, le récent bilan du Covid-19 ivoirien dépasse de loin la Grande île avec 11.504 cas confirmés et 78 décès. De ce fait, cette chaîne ivoirienne est très mal placée pour émettre des jugements malencontreux du cas malagasy. Il serait mieux pour ces responsables de se pencher plutôt à la situation … ivoirienne que de s'immiscer dans les affaires des autres.

Qu'on se le dise, les dernières données statistiques des bilans du Covid-19 à Madagasikara affichent un tableau encourageant. Tous les Malagasy ne doivent point baisser la garde. Le contrôle de la situation est à notre portée. Soyons vigilants et patients !

Ndrianaivo

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  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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