Publié dans Editorial

Des actes de bravoure mais …

Publié le dimanche, 12 juillet 2020

Les Forces de la défense et de la sécurité impressionnent beaucoup ces derniers temps. L'Armée, à tout seigneur tout honneur, s'implique désormais dans l'œuvre de « pacification » du pays. La récente restructuration de fond touchant directement les trois unités qui la composent et la réorganisation générale des opérations sur terrain ainsi que les nouvelles dotations en appareils et en matériels de guerre sophistiqués propulse l'Armée vers des actes concrets. Dans le Sud et le Moyen-ouest, les soldats de l'Armée de terre et de l'air participent activement aux actions de ratissage des « dahalo » et cela grâce à la mise en œuvre de la Zone rurale prioritaire de sécurité (ZRPS).

De même, la guerre contre la pandémie de Covid-19 voit la participation active des bérets rouges sur terrain, au front. A Toamasina, selon des observateurs, l'Armée y était efficacement pour la baisse significative des chiffres de la pandémie. De même à Tanà, la présence dissuasive des soldats de l'Armée en déployant l'artillerie lourde contribue réellement au respect des consignes. Cette fois-ci, c'est le Bataillon multi-missions (BMM) qui entre en jeu. Des actes de bravoure mais l'Armée doit  veiller constamment à ce que les soldats déployés sur place ne commettent certains abus sur la population comme ce fut le cas dans certains endroits.

La Gendarmerie nationale, chargée essentiellement à assurer la sécurité intérieure du pays, fait le maximum. La traque des dahalo et consorts partout où ils sévissent, en zones rurales ou en villes, est la principale mission des éléments des bérets noirs. La tâche s'avère difficile mais ils ne reculent jamais. Le ratissage des zones rouges infestées de ces « hors-la-loi » complique la tâche. Les résultats probants viennent s'ajouter au fil du jour au palmarès des éléments du Général Ravalomanana Richard. Mais le démantèlement des réseaux mafieux des criminels dangereux, auteurs des rapts défrayant les chroniques, constitue aussi l'une des priorités des bérets noirs. Tout récemment, ils viennent de mettre hors d'état de nuire la bande à Ramandiamanana Norbert alias Lama.A cela s'ajoutent les efforts d'assainissement de la « maison ». La lutte sans merci contre la corruption n'est pas un vain mot. Des actes de bravoure notables mais l'ex-Catalane d'Andrefan'Ambohijanahary a intérêt à se mettre aux aguets, à tout moment, de telle sorte que les bérets noirs ne retombent pas dans les pièges du mal.

La Police nationale (PN), l'entité chargée de veiller à la sécurité publique, n'est pas en reste. Des réseaux de gangs qui sévissent dans les centres urbains ont été démantelés sans pitié.Il faut noter la volonté irrévocable des hauts responsables de la PN à traquer sans pitié les brebis galeuses. Le placement sous mandat de dépôt de ce jeune commissaire, en poste dans le Nord, impliqué dans une affaire de corruption, illustre en grandeur nature de la traduction en actes des efforts du ministre et son équipe à assainir son département.

Somme toute, les trois entités confondues de la FDS manifestent ouvertement leur volonté de changement à… 180°, ces derniers temps. Elles ont fait preuve de courage, d'abnégation, bref, d'actes de bravoure et contribuent énormément dans la lutte contre le Covid-19. Cependant, on doit constamment éviter de pécher aux excès de zèle risquantd'aboutir aux abus divers et nuisant aux effets positifs du changement.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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