Publié dans Editorial

Cataclysme mondial

Publié le mercredi, 15 juillet 2020

Jamais la planète Terre, du moins après les deux grandes Guerres, n'a connu un tel dégât ! Aucun continent n'est épargné. Pays pauvres, nations émergentes, grandes puissances et super-puissants, tous dans la même galère ! Parti de la Chine continentale, dans la province de Wuhan, le virus de la SARS-Cov 2 que l'OMS baptisait scientifiquement  Covid-19 (Coronavirus diseas- 2019), atteint le monde entier et sème la terreur dans les régions « conquises ». Fait bizarre, la Covid-19 assène plus fort que d'autres les pays nantis puissants ou super-puissants, censés disposer tous les moyens matériels, entre autres financiers, très sophistiqués capables de les protéger sinon les sécuriser contre toute attaque.

 

Au stade actuel, à un ou deux jours près, les dernières données statistiques  du coronavirus dans le monde révèlent des chiffres effarants : 13. 287. 651 cas confirmés, 7. 374 484 guéris et 577. 954 décès. Et les nombres évoluent rapidement. Dans les pays riches, la tendance affiche des hausses inimaginables. Aux Etats-Unis, les derniers chiffres disponibles affichent une situation alarmante : 3. 483. 905 confirmés avec 138.358 décès. En France, les chiffres récents révèlent pour les cas confirmés 173. 492, les guéris 78. 670 et 30. 037 décès. Ces différents tableaux n'ont rien à voir avec ceux  des pays pauvres. A Madagasikara, à la date d'hier (15 juillet), le nombre total des cas confirmés depuis le 20 mars s'élève à 5605 dont 262 nouveaux cas hier et 43 décès. Toute proportion gardée, en considérant le paramètre mettant en valeur la taille démographique de chaque pays susmentionné, il existe toutefois une différence. De là à en déduire qu'on soit tenté à sous-estimer la situation dans les pays en difficulté économique, loin de là. Les autorités compétentes concernées, pour le cas de la Grande île, à titre d'exemple, prennent très au sérieux l'évolution de la pandémie et ordonnent des mesures drastiques qui conviennent en pareille circonstance.

Pour tout dire, la pandémie de Covid-19 frappe fort notre planète. Aucun pays, aucune région même la plus reculée et fermée comme la forêt vierge de l'Amazone n'y échappent. L'interconnexion avancée ainsi que les importants mouvements des hommes à travers les cinq continents contribuent à la forte et rapide propagation de la pandémie.

Statistiquement parlant, nous sommes encore loin de la terrible « grippe espagnole », due au virus H1N1, qui avait submergé une grosse partie du globe en 1918-19. Les pays qui participaient à la Guerre de 14-18 furent les plus touchés. Selon certaines sources, la « grippe espagnole » avait tué 50 millions à 100 millions de personnes. Notons que c'était aux Etats-Unis, au Kansas dans un camp militaire d'entraînement, qu'on avait détecté pour la première fois le virus H1N1 mais non pas en Espagne.

Si les dirigeants de ce monde sous-estiment le péril dû au Covid-19, les dégâts humains et matériels avoisineraient l'hécatombe de la grippe espagnole. Déjà, on relève le fait que le système économique mondial se trouve dans un état critique. Les pays en développement ou pauvres tout court paient le plus lourd tribut.

Certes, au nom de la solidarité internationale, les organismes inter-Etats de crédits et d'investissements font de leur mieux pour venir en aide aux pays en difficulté comme Madagasikara afin de mieux supporter ce cataclysme mondial.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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