Publié dans Editorial

Le jeu de la transparence !

Publié le jeudi, 16 juillet 2020

Quelle malicieuse mouche aurait-elle piqué certains activistes de la société civile locale. Des fois, on est tenté de croire qu'ils disent des … bêtises ou qu'ils déversent sur le tas des propos qui ne collent pas à leur rôle. Ou bien, ces éléments incontrôlés déraillent, dérapent ! Ou enfin, ils tiennent un langage qui n'est pas les leurs !

 

Depuis voilà quelque temps, en plein branle-bas de combat contre la propagation du virus du Covid-19, des éléments de l'Organisation de la société civile (OSC) et ceux de la Collectifs des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC) montent au créneau pour réclamer, sans répit ni repos, la transparence et la redevabilité aux tenants du régime en place dans la gestion des affaires de l'Etat, en particulier, celle relative à tout ce qui touche la lutte contre cette pandémie qui nous tord le cou. Ils envoient à deux ou à trois reprises des « lettres ouvertes » frisant l'allure de « demandes d'explication » adressées au ministre des Finances sinon directement au CCO-Covid-19 Ivato, Centre de commandement opérationnel.

A quelle partition joue-t-on du côté des OSC et CCOC ? A quel jeu joue-t-on quand on exige non-stop de la transparence ? D'après ce que l'on sache, les ténors ou les têtes brulées impatientes de l'opposition regroupées essentiellement au sein du RMDM s'évertuaient à jouer aussi, plus d'une fois, ce genre de partition ! A quoi joue-t-on dans ce pays ? En fait, « tout le monde », de l'autre rive, ressasse le même refrain !

D'après nos humbles connaissances, les acteurs de la société civile ne jouent pas une partition à connotation … politique. Pourtant, les requêtes faisant l'objet de leur démarche ressemblent trop à des revendications partisanes.

Les tenants du pouvoir ont bien voulu livrer leur version des faits relatifs à la gestion des dons ou des aides en provenance des pays tiers. La porte-parole du Gouvernement, la ministre de la Communication Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy rapporte fidèlement et en détails les consignes données par les deux chefs de l'Exécutif, le Chef de l'Etat et le Premier ministre, à l'intention des membres du Gouvernement pour que chacun veille au grain sur la régularité sans faille et sur le contrôle des mouvements des dépenses publiques. Le budget de l'Etat ainsi que les aides doivent impérieusement faire l'objet d'une stricte bonne gouvernance. Aucune négligence ou malversation ne sera tolérée. Nombreux sont les hauts responsables, ministres même, qui ont payé cher à leur imprudence. Le Président Rajoelina ne badine jamais face à de telles inepties. Il l'a d'ailleurs martelé lors de sa dernière intervention au cours de laquelle il exige de la part des responsables de la rigueur sur la gestion des deniers publics. Il impose la transparence sinon la limpidité dans tous les fonctionnements de la finance publique. Le ministre des Finances et du Budget réitère la possibilité à tout citoyen de consulter le site internet du MFB pour en savoir les détails.

Alors, quel « jeu de la transparence » certains activistes réclament-ils encore ? Ils n'ont qu'à consulter le site internet du ministère concerné. A moins qu'ils jouent le jeu des petits princes gâtés et capricieux qui veulent être servis sur le plateau d'argent

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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