Publié dans Editorial

Tendance encourageante

Publié le dimanche, 26 juillet 2020

Le tableau affichant le bilan quotidien de la pandémie de coronavirus de ces derniers jours rassure. Le nombre des « guéris » est en phase constante vers le haut tandis que le bilan des « formes graves » et surtout celui des « décès » baissent.

 

En se référant au bilan du samedi 25 juillet, le nombre total des « guéris » va du simple au double par rapport à celui des personnes qui suivent encore des traitements ou « en traitement » selon le tableau suivant : guéris 5 579 et en traitement 3 143. De même, l’allure de la courbe des décès par jour de la semaine du lundi 20 juillet au samedi 25 suit en général le rythme d’une tendance décroissante : de 4 à 2 suivant une faible variation (4-3-3-4-1-6-2). Apparemment, on s’éloigne du macabre chiffre 10 du 17 juillet !

Force est de reconnaitre que le combat, malgré ou bon gré de cette « éclaircie », s’annonce toujours compliqué tout en évoluant sur le long terme. Néanmoins, il faut admettre que le pays marque des points en dépit de certaines mauvaises langues des détracteurs d’origine interne et externe. Les autorités publiques ne ménagent point les efforts pour accompagner le personnel médical et  celui paramédical afin qu’ils puissent faire le maximum nécessaire. Les infrastructures hospitalières de tests et de traitements, notamment pour le cas d’Antananarivo, l’épicentre de la pandémie, ont été multipliées avec des capacités d’accueil conséquentes. 

Quoiqu’on dise, les traitements par des remèdes à base de plantes médicinales locales mis au point par l’IMRA montrent leur efficacité. Et on se trouve sur la bonne voie conduisant le pays vers la maitrise de cette terrible maladie. Mais la route sera encore longue et futée d’embûches!

Le prolongement de la situation d’exception relative à l’état d’urgence sanitaire pour une autre  quinzaine de jours décrété par le Gouvernement s’inscrit dans une logique de guerre inévitable contre un ennemi parfois imprenable sinon invisible.En dépit des impacts collatéraux destructifs dus au confinement pour le pays, les dirigeants n’ont pas d’autres options. La virulente attaque de la pandémie de Covid-19 ne leur offre aucune alternative autre que maintenir voire durcir les mesures adéquates. Le mode « rester confiné chez soi » demeure la consigne la plus efficace. En fait, les tenants du pouvoir doivent statuer entre « sauver » la population d’un péril imminent ou « épargner » l’économie nationale d’un désastre menaçant ? Ou autrement dit « sauver » des vies humaines ou « maintenir en activité » l’économie du pays ? Dans ce genre de situation ayant l’apparence d’un âpre combat, on ne peut pas venir au secours de deux urgences à la fois. Même les pays les mieux lotis ne parviennent pas en faire autant. Il y a toujours une priorité à choisir, la vie d’abord !

Quelle que soit l’analyse de situation qui prévaut au pays, il y a un fait incontestable, la courbe de la tendance de la Covid-19 affiche un certain optimisme. Le nombre des guéris augmente sensiblement tandis que le sinistre bilan des cas graves et celui des décès commence à fléchir.

Afin que cette tendance encourageante maintienne son rythme, il appartient à chacun de se munir autant de patience et respecter sans faille les consignes.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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