Publié dans Editorial

Cette maudite maladie !

Publié le jeudi, 13 août 2020

En pleine guerre de 1914-1918, la « grippe espagnole » frappait les pays belligérants. Selon les experts, il s’agissait d’une grippe virulente et mortelle de souche H1N1 qui, partie d’un camp militaire de Funston (Kansas, Etats-Unis) le 3 mars 1918, se répandit à la  vitesse de la lumière au reste du monde notamment vers les pays engagés dans la guerre. La grippe espagnole aurait fait 20 millions à 50 millions de morts dans le monde selon les rapports de l’Institut Pasteur. Certaines sources indiquèrent même 100 millions  de victimes. Les pays les plus touchés étaient l’Inde (18,5 millions de morts), Chine (de 4 à 9,5 millions), Europe occidentale (2,5 millions) et les Etats-Unis (de 500 000 à 675 000). Dans le passé, on note la recrudescence d’épidémies de grave maladie contagieuse trois à quatre par siècle.
De la « grippe espagnole » au nouveau coronavirus de Covid-19, il n’y a qu’un pas à faire pour un détail près. Etant de forme grippale aigue et d’origine virale, ils ont tous les deux à peu près la même manifestation et se transmettent de la même manière : par simple contact, par voie respiratoire. Et il en faut les mêmes précautions : geste barrière, port de masque, etc. Seulement, il faut souligner que la Covid-19 se distingue particulièrement par le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ce qui lui a valu le constat d’un caractère dangereux. 
Le monde entier fait face à cette maudite maladie. Certes, il n’y a pas de maladie … bénie ni généreuse, elle crée toujours, quelle que soit sa forme, des malaises ou des gênes voire de la douleur chez la victime. Seulement, avec cette pandémie du XXIème siècle, les hommes subissent âprement des épreuves physiques et morales souvent insupportables. Des préjudices provoquant des dégâts collatéraux dans tous les domaines de la vie nationale. D’après les derniers bilans (source OMS), on estime à 20 624 316 cas confirmés, 12 831 800 guéris et 749 421 décès dans le monde. Apparemment, ces données statistiques n’ont rien à voir à l’hécatombe de la grippe espagnole mais les chiffres évoluent vers la hausse donc il faut se méfier sérieusement.
Parti de la Chine, dans la province de Wuhan en novembre-décembre 2019, le nouveau coronavirus se répand comme un éclair telle la grippe espagnole dans le reste du monde et fait des ravages énormes en vie humaine. Madagasikara ne peut pas, malgré les critiques insensées des détracteurs, échapper le mal. Apparue pour la première fois le 20 mars 2020 avec trois cas « importés », la Covid-19 continue sa course infernale à travers le pays pour franchir le cap des 13 397 dans le courant de juillet. Selon les analyses des experts, le pic de la pandémie aurait été déjà atteint le mois de juillet. La preuve, les bilans rapportés par le Professeur Hanta Marie Danielle de ces dernières 72 heures indiquent une courbe descendante sinon stable, en particulier concernant les nouveaux cas et ceux des décès à Analamanga. En effet, les données statistiques des cas testés positifs pour Analamanga baissent à moins de 50 et les formes graves et décès avoisinent autour de 5 cas.
Le pays avance progressivement vers la maitrise de la pandémie. N’empêche que la malédiction de la Covid-19 pèse sur les épaules de la Nation. L’économie, entre autres, endure de graves préjudices.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

A bout portant

AutoDiff