Publié dans Editorial

Des files indiennes

Publié le dimanche, 14 février 2021

« Kaly tsinjo », « Vary tsinjo », « Menaka tsinjo » ont le vent en poupe ! Lancée pour la première fois ce vendredi 12 février cette année 2021en présence du Chef de l’Etat Rajoelina Andry, l’initiative a eu des échos positifs auprès de la population. Les files indiennes devant les bureaux du Fokontany en témoignent. Débordant d’intentions louables pour accompagner et soutenir le « sosialim-bahoaka », le jeune Président se démarque de ses prédécesseurs. Il manifeste publiquement sa volonté de se mettre toujours aux côtés de son peuple en difficulté.
En effet, résolu d’imposer le coup d’arrêt au rythme infernal de l’escalade de l’inflation, le régime « Orange » met, à bras le corps, le paquet. Rajoelina Andry et le Gouvernement n’ont pas le choix, il faut juguler, par tous les moyens que l’on dispose, les effets pervers de la crise sanitaire ou autre. Par ces temps si durs et étouffants, le peuple souffre péniblement! En fait, en situation de précarité extrême, le citoyen lambda ne sait plus où mettre les pieds.
Les produits de première nécessité (PPN) dont le riz et l’huile alimentaire focalisent les actions des autorités étatiques. Le « Vary tsinjo » et le « Menaka tsinjo » sont disponibles au Fokontany à des prix défiant toute concurrence. A 500 ariary le kapoaka et à 1 500 ariary le kg du riz import et à 4 000 ariary le litre d’huile au lieu de 6 000 ariary sur les étals du marché, le Gouvernement vise à briser l’escalade des prix, notamment pour les denrées alimentaires de base. Ainsi, à Antananarivo, tous les lundis, jeudis et samedis, les « tsenam-pokontany » ouvrent leurs portes. Et sur présentation de « karinem-pokontany », les concitoyens peuvent librement jouir de ces prix de faveur. Ce samedi dernier, on a pu constater que le bureau du Fokontany a été pris d’assaut. Hormis la crème des crèmes, toutes les catégories sociales se bousculent au… portillon. Ce sera le cas certainement ce jour et pour d’autres.
Faudrait-il rappeler que le régime n’en est pas à sa première initiative d’actions en direction du « sosialim-bahoaka » ! En 2020, au moment fort et pénible de la crise due à la pandémie de la Covid-19, le Gouvernement sous la houlette du Chef de l’Etat et du Premier ministre firent des mains et des pieds pour venir en aide auprès de la population en détresse. On a utilisé dans la transparence les aides apportées par les Partenaires techniques et financiers (PTF) et Organismes internationaux.
Evidemment, les détracteurs du régime broient du noir comme d’habitude. Ils n’y voient que de la fumée ou de la poudre. Dommage pour eux ! A travers « miara-manonja », ils ne cessent de ressasser des vilenies et de cracher leur venin à la longueur de la journée. Un jour ou l’autre, les Hanitra et Fidèle et consorts finiront par se taire face aux actes concrets du régime. Le Président Rajoelina Andry évite de se lancer dans l’escalade verbale. Un piège tendu qu’il sait bien contourner ou… surpasser. Heureusement !
L’axe prioritaire de Rajoelina et ses proches collaborateurs consiste donc à tenir sous contrôle les impacts négatifs de la crise. Il faut d’urgence être aux côtés de la population.
Ndrianaivo

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  • Traitement de cheval
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha, les membres du Conseil Supérieur de la magistrature conduit par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin. Il a été question durant la rencontre au sommet entre le Premier Magistrat du pays et l’Instance supérieure nationale coiffant la Magistrature judiciaire, le CSM. En fait, le CSM gère la carrière des magistrats du pays (avancements, promotions, affectations, sanctions, etc.). Le président de droit du CSM et en sa qualité de Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a profité de l’occasion de mettre les points sur les « i ». Rajoelina vitupère contre les indélicatesses de certains magistrats dans l’exercice de leur fonction. Précisément, à l’encontre des magistrats, pas tous d’ailleurs heureusement, d’abuser de leur fonction pour s’enrichir indûment, sur le dos des vulnérables justiciables. En d’autres termes, s’adonner à la corruption ! En fait,…

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