Publié dans Editorial

Talon d'Achille !

Publié le jeudi, 18 février 2021

Décidément, les stupides agissements des acteurs politiques revendiquant le statut d'opposants ne cessent de nous interpeller. Des pêcheurs encore plus des nageurs en eau trouble et sale, ils perturbent l'ambiance et polluent l'atmosphère. Agités, énervés, surexcités et radicalisés, les Hanitra Razafimanantsoa et consorts, par « radio miara-manonja » interposée, foncent dans le tas et persistent et signent. Ils ne dévient point de leur funeste objectif initial à savoir plonger le pays dans le chaos.

Et pour ce faire, ils organisent des réunions en public avec ou sans autorisation. Ainsi, en leur qualité, dit-on, de députés élus dans les six Circonscriptions de la Capitale, Me Hanitra et acolytes projettent de présenter ce samedi des rapports d'activités en tant que parlementaires au sein de l'Assemblée nationale auprès de leurs électeurs à Ambohijatovo, Place de la démocratie. Apparemment, l'intention affichée est bonne et judicieuse. Mais, allez voir ! Ce n'est qu'un leurre. Il ne s'agit qu'une occasion de manifestation purement politique. Un marché de dupes ! Et on voit mal la Préfecture d'Antananarivo autoriser la tenue d'une telle « réunion ». Rien que de la gaminerie ! Des sautes d'humeur d'enfants dérangés ou … mal élevés ! D'ailleurs, la CUA par la voix du maire Naina Andriantsitohaina, ayant saisi le piège et la tromperie en jeu, oppose son veto. Désormais, la Place  d'Ambohijatovo est inaccessible à toute manifestation à caractère politique. L'ambiance et le contexte ne s'y prêtent pas.

Le contexte hyper tendu et délicat que traverse le pays exige à tout un chacun un comportement responsable. Encore en pleine bataille contre la Covid, personne n'a le droit d'agir comme bon lui semble. Certes, l'escalade de la pandémie s'estompe un tant soit peu mais la vigilance et la prudence sont toujours de rigueur. Le respect des consignes sanitaires tient sans relâche et doit être renforcé.

Notre combat, à nous tous, pour la relance de l'économie nationale ne doit souffrir d'aucune inattention de notre part. Il en faut des efforts soutenus. Fragilisé sinon précarisé par la pandémie de la Covid-19 et ce durant huit mois de suite, le pays n'a plus la force à résister ou à subir une autre crise. Certainement, le pays succombera.

Les responsables étatiques, garants de la paix civile, de la sécurité des citoyens et de leurs biens, bref de la souveraineté nationale, ne concèderont jamais à toute velléité de perturber la concorde nationale. Les Forces de l'ordre, principaux responsables du maintien de l'ordre, ont fait savoir qu'elles ne toléreront toute tentative à semer des troubles sur la place publique. En effet, pour pouvoir avancer, le pays a besoin fondamentalement d'une stabilité. Aucun pays, pauvre s'entend, ne pourra prétendre lutter contre la précarité de son économie et contre la misère de son peuple dans un contexte de trouble.

En apparence, le RMDM et toute la clique de l'opposition affichent un semblant force de frappe voire une solidité d'attaque mais en réalité, rien que de la façade. Ils sont fragilisés et décrédibilisés par le rejet systématique de l'opinion à toute démarche plongeant le pays à une grave crise. En fait, la population dans sa grande majorité désavoue la manigance de l'opposition. Et c'est là le point faible du mouvement. Un talon d'Achille que Ravalo et ses sbires ne peuvent pas nier.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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