Publié dans Editorial

De Marc à Marco …

Publié le jeudi, 04 mars 2021

Il n’y a qu’un pas à faire ! Plus précisément, un brin de cheveu à repérer ! Entre Marc Ravalomanana (MR) et Marc Randrianisa (MR), le même sigle, la ressemblance frappe trop du moins par un prénom drôlement identique « Marc » et dans le mode pensée ainsi que la manière d’agir bizarrement le même. Si le premier ne jure que par la chute du régime « Orange » autrement dit la mort politique de Rajoelina Andry, le second s’entiche à attenter à la vie (physiquement) de Rajoelina et à sa petite famille. Si le premier Marc, au nom d’une vengeance viscérale, se caressait discrètement l’idée de voir se réaliser son macabre projet et agissait ouvertement pour le concrétiser et cela depuis 2007-2009 tandis que le second Marc depuis 2009 couve l’idée diabolique d’abattre Rajoelina, lui et ses proches. Enfin, si le premier s’était « enfui » au pays de l’Arc-en-ciel et ce pour se soustraire aux effets implacables du courroux d’un peuple en furie, le second « s’émigre » ailleurs et se « terre » quelque part en France par peur d’un retour de manivelle dans son propre pays. Et nous avons là devant nous deux acteurs politiques rigolos ou folklores qui sèment le ridicule et également le trouble en étant des dangers publics.
Marc et Marco jouent avec le feu. Des pyromanes sans scrupules et cruels qui manquent fondamentalement de discernement. Ils confondent le bien à faire avec le mauvais à éviter. Le sens du devoir sacré envers le pays et son peuple leur fait défaut terriblement.
Marc Ravalomanana, imbibé à bloc d’un désir malsain de venger, ne sait plus ce qu’il dit ni ce qu’il fait. Du n’importe quoi qui frise la démence. Il ne sait pas faire la différence entre patrimoine personnel et patrimoine public, appartenant à l’Etat. Une défiance mal placée au moment où il implante indument sa propre station de radio et télévision dans un domaine public sinon communal. Dans la gestion de ses entreprises, Ravalo se moque de l’administration fiscale. Il ne croit pas nécessaire de se conformer à son devoir civique auquel tout citoyen ou toute société censée être citoyenne doit se plier à savoir s’acquitter de l’obligation des impôts. Le pire des situations, quand l’Etat prend des mesures de rétorsion, le citoyen indélicat Ravalomanana ose monter au créneau et porte les affaires sur le terrain miné de la politique. C’est une insolence manifeste !
L’autre Marc, Randrianisa de son patronyme, un activiste sans repère, agit en véritable sbire à la solde de son égal, Marc Ravalomanana. Depuis 2009, Marc Randrianisa n’a  cessé de cracher sur des gens honnêtes et innocents. Marco, pour les intimes, un vulgaire nervi sans état d’âme, éprouve un malin plaisir à proférer des menaces mortelles à l’endroit du dignitaire du Palais d’Iavoloha et sa famille directe. Toujours prêt à effectuer de sales besognes, Marc Randrianisa ne fait pas de détail. Activement recherché par la Justice malagasy, l’homme de Ravalo dont les méfaits dépassent les bornes et passibles de sanctions en France comme à Madagasikara, se croit insaisissable.
De Marc à Marco, bonnet blanc, blanc bonnet, le cœur balance !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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