Publié dans Editorial

Ensemble pour la vie !

Publié le lundi, 05 juillet 2021

Une sirène retentit quelque part dans la cohue du marché d'Analakely. A l'approche,  ce fut une ambulance. Il est écrit à l'arrière du véhicule, sur le pare-brise, « Ensemble pour la vie ».

 

Effectivement, nous les 25 millions d'âmes vivant sur cette belle île, nous sommes tous liés par le même sort et pour le même avenir ! Le soleil brille pour tous du matin jusqu'au soir. Il n'y a pas de rayons solaires différents pour telle ou telle personne ni pour les dirigeants du régime et autre pour les activistes de l'opposition. La pluie arrose tout le monde de la même manière que le froid s'abat sur tous. Les tempêtes tropicales ou les cyclones occasionnent des dégâts à tous sans exception. Bref, nous sommes ensemble pour la vie, pour le bien ou pour le pire !

Certes, il y a des riches et des pauvres. Des malades souffrants et de bien portants. Il y a des victimes de la sècheresse chronique d'autres des pluies abondantes. D'autres en deuil des suites de la pandémie de la Covid-19, etc. ! Mais, quoi qu'il en soit, nous sommes tous logés à la même enseigne à savoir « population malagasy vivant dans un même pays Madagasikara ».

Qu'on le veuille ou non, nous marchons sur le même chemin. Bien sûr, il y a des bisbilles, des escarmouches, malentendus, des points de vue différents sur la manière de gérer les affaires nationales, des divisions pour cause d'appartenance partisane. Mais, nous tous sommes MALAGASY, citoyens de ce beau pays ! Nous avons chacun le même droit et le devoir envers notre Patrie. Nous aimons tous notre Grande île (Nosy malalantsika) seulement, d'une manière différente et parfois opposée. Qu'on le veuille ou non, nous sommes « ensemble pour la vie ».

Compte tenu de cette réalité indéniable, ne nous nous laissons pas emporter par des ego malveillants ou des idées incongrues qui nous séparent. Ayons la grande vertu de ne vouloir que ce qui nous unisse.  Nos braves Aïeux (les Ntaolo) nous ont légués en héritage culturel commun le « Fihavanana », principal gage de l'unité nationale. Nous devons nous investir à des efforts colossaux pour l'entretenir (le Fihavanana).

En l'état actuel de la situation du pays, tous les Malagasy sans exception, du Nord au Sud, d'Est en Ouest, ont l'obligation de se donner la main afin de libérer le pays de ce joug humiliant de la misère. La solidarité nationale est plus que d'utilité pour soutenir nos concitoyens éreintés, brisés et écrasés par le kere dans le Sud. A nous tous de défendre la souveraineté nationale et se lever comme un seul homme contre toute tentative d'insulte à l'égard de notre Nation.

Pouvoir et Opposition, les 25 millions de malagasy espèrent et attendent de votre part que vous ayez le minimum d' « amour pour la Patrie ». Laissez de côté vos divisions et faites preuve ensemble d'attention bienveillante à l'endroit du peuple malagasy. On meurt, on souffre, il faut agir vite !

Le Chef de l'Etat Rajoelina, investi des pouvoirs que le peuple lui a remis, ne lésine point sur les efforts en parcourant tout le pays. Il faut lui accorder l'appui et le soutien nécessaire sinon conséquent car tout est urgent.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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