Publié dans Editorial

Ténacité et persévérance

Publié le mardi, 13 juillet 2021

Pour la énième fois, le Gouvernement décrète et durcit même l’état d’urgence sanitaire pour les quinze prochains jours. On part tout simplement du principe « la santé d’abord ». La sauvegarde de la vie prime avant toute chose. La vie de tout un peuple est en danger. La pandémie de la SRAS-Cov-2, avec sa capacité naturelle de se multiplier en plusieurs variants, plonge le monde dans le désarroi et la panique. Riches et pauvres se trouvent dans la même enseigne. Le combat s’annonce rude et compliqué.

 

Madagasikara n’est pas épargné. Etant l’un des pays dont les possibilités à faire face s’avèrent limitées, la Grande île se démène, bec et ongles, pour neutraliser l’ennemi. Les dirigeants avec les moyens du bord n’en déméritent pas. En dépit de ces variants (originel et sud-africain), ils parviennent jusque-là à tenir tête de ce maudit virus. A l’heure où l’on parle, le bilan de la pandémie s’affaiblit. La ténacité et la persévérance des responsables à tous les niveaux ont permis de contrôler la situation. Evidemment, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge, loin de là ! Cependant, les résultats obtenus jusqu’à présent permettent à chacun d’espérer la victoire. La bataille continue surtout avec l’apparition de ce nouveau variant, variant indien Delta, dont la force de frappe, selon les spécialistes, est dotée d’une puissance dévastatrice encore plus terrifiante. C’est une menace réelle ! Cette mortifère pandémie avec sa propriété de mutation à … l’infini ne plaisante point.

La décision des tenants du pouvoir à maintenir sinon même renforcer les restrictions sanitaires répond légitimement aux nécessités de contenir les effets nuisibles de la Covid-19 et cela en tenant compte de la menace du variant Delta. Au fait, il s’agit d’une décision impopulaire dans la mesure où le maintien de la fermeture des frontières impacte durement sur l’économie nationale en particulier le tourisme. Ce secteur pourvoyeur de devises et créateur d’emplois locaux subit terriblement les méfaits de l’état d’urgence sanitaire. On comprend réellement l’angoisse des acteurs de l’économie en particulier les opérateurs évoluant dans le domaine du tourisme. Ils font des pieds et des mains pour faire pression auprès des décideurs politiques. Mais, le pays n’a pas le choix. Tellement, la menace de ce nouveau variant encore plus dévastateur plane sur le pays qu’on ne peut pas risquer la vie de tout un peuple aux dépens de ce fléau. Nous ne sommes pas sans savoir que le variant Delta envahit déjà l’Europe. La France, avec qui Madagasikara entretient des relations aériennes plus fréquentes et soutenues, enregistre des cas du variant Delta inquiétants. Prudence et vigilance sont incontournables.

Et ténacité et persévérance ! Une éventuelle recrudescence de la pandémie du type Delta n’est pas du tout envisageable ni souhaitable. Il est exigé à l’adresse des tenants de la manette du pouvoir une vivace ténacité et à la population une persévérance sans faille. Une imprudence ou une négligence de la part des deux côtés coûtera trop chère au pays.

L’opinion réagit agréablement face à la décision du Gouvernement de passer à la commande d’un autre vaccin celui du « Johnson&Johnson (Américain) en collaboration étroite avec les Etats-Unis. La prestation du régime reflétant une image positive d’une équipe résolue et tenace pour la bataille encourage la population à persévérer.   

Ndrianaivo

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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