La démarche du « Velirano » pour l’égalité homme/ femme s’inscrit dans le cadre d’un défi mondial de rétablir les droits de la femme et des enfants (filles). Les Nations unies, en vertu de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) en 1948, encouragent pour ne pas dire « imposent » à chaque Etat membre la volonté de se soumettre à l’esprit de ladite Déclaration dont le point focal réside sur le principe de l’égalité de tous, veuillez entendre « égalité homme/femme ». A chaque célébration de la Journée mondiale de la Femme, l’ONU rappelle à ceux ou celles qui veulent l’entendre l’importance du respect de la « loi universelle » stipulée dans la DUDH à savoir l’égalité de tous (homme/femme notamment).
Le respect de l’approche genre reflète de façon légitime la situation démographique à l’échelle du monde. En effet, statistiquement parlant, des êtres humains du genre féminin dépassent largement celui du genre masculin. Dans les pays riches du Nord, en particulier les pays nordiques, le nombre de la population féminine domine numériquement celle de la population masculine. De ce fait, elle est appelée à occuper une plus grande charge. En Norvège tout comme en Suède et au Danemark, la mère de famille est le point central de la vie familiale à telle enseigne que ces pays fonctionnent sur la base du matriarcat. Et même dans l’Europe centrale et occidentale (la France, l’Angleterre, l’Espagne, etc.) et les USA, la proportion représentant le poids démographique des descendantes d’Eve domine. Sur le plan politique, l’électorat féminin est toujours un enjeu décisif capable de renverser la vapeur. En Amérique, le fait d’avoir la faveur des électrices constitue un avantage non négligeable pour franchir le seuil de la Maison Blanche.
Ceci étant, la gent féminine longtemps ignorée voire opprimée ne compte plus être la cinquième roue. A travers le monde, même dans les pays les plus conservateurs du monde arabe, genre Arabie Saoudite ou l’Iran ou dans les pays à forte dominance patriarcale comme l’Inde, les femmes parviennent à faire entendre leur voix et réussissent à se hisser dans la hiérarchie du pouvoir politique.
A Madagasikara, la lutte pour l’égalité homme/femme fait son bonhomme de chemin. La Première dame, Mialy Rajoelina, prend pour son combat personnel la prise de conscience sur l’égalité homme/femme vu surtout dans l’angle dans la bataille contre les violences faites aux femmes (VBG).
Le régime Orange du Président Rajoelina accorde une grande importance à l’approche genre. Sur les trente nouveaux membres du Gouvernement, onze sont au féminin. C’est un progrès considérable si auparavant le chiffre n’atteint même pas le quart. Au Parlement, la statistique représentant des femmes parmi les députés et sénateurs ne cesse de s’accroître. A la Présidence, d’aucuns n’ignorent que la gent féminine rafle la part du lion aux postes de responsabilité.
En somme, le régime Orange se met aux couleurs du genre féminin.
Ndrianaivo