Publié dans Editorial

Acteurs potentiels de demain

Publié le mardi, 23 novembre 2021

« Enfants-ado d’aujourd’hui, acteurs responsables de l’an 2000 ! » Tel est en substance le slogan fétiche, relatif aux jeunes, inscrit dans le « Boky Mena », la « Bible » du régime socialiste de l’Amiral rouge Didier Ratsiraka (1975 - 1992).
Vérité de la Palisse, enfants d’aujourd’hui, adultes de demain. En effet, de cette vérité indéniable, on a érigé toute une panoplie de principes ou d’artifices idéologiques souvent démagogiques. Des arnaques à mener tout un peuple en bateau dont les premières victimes ne sont autres que les enfants, à la rigueur les adolescents et les jeunes.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) planifie tous les ans, à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance, des manifestations culturelles portant essentiellement sur les droits des enfants et leurs intérêts à défendre. L’UNICEF, de par sa raison d’être, veille à attirer l’attention de l’opinion publique notamment les détenteurs du pouvoir sur le cas des enfants. En fait, il milite pour le respect des droits fondamentaux de la mère et enfants et cela en vertu de la déclaration universelle des droits humains (1948).
Pour la troisième fois consécutive, l’UNICEF organise en partenariat constructif avec la Présidence de la République un programme inédit intitulé « Demokr’ankizy » avec comme acteur principal le Chef de l’Etat en personne entouré d’une cinquantaine d’enfants en provenance de toutes les Régions de la Grande île. Le programme consiste à un échange direct entre Rajoelina et les enfants du pays sur des sujets phares intéressant la vie nationale et ayant comme cadre le Palais d’Etat d’Iavoloha. Des thèmes comme l’éducation, la santé, l’environnement et surtout les droits des enfants ont été au centre du débat. Le Président Rajoelina, toujours à l’aise avec les jeunes et les moins jeunes, répond à travers un décryptage précis aux questions posées. Les enfants ont manifesté les intérêts majeurs qu’ils accordent à la gestion des affaires nationales et cela malgré leur jeune âge. Evidemment, ils ne perçoivent pas encore les enjeux de la politique surtout politicienne mais ils ne sont indifférents à la situation critique que le pays traverse. En effet, le Président Rajoelina a dû donner des explications fournies et détaillées sur les cantines scolaires en n’oubliant pas de mettre en relief les efforts mis en œuvre par le « Fanjakana ». De même, le problème résultant du réchauffement climatique tenait une place importance dans ce dialogue direct entre le numéro Un du pays et les enfants des quatre coins de la Grande île. Les enfants ont été mis au fait du dérèglement climatique sur l’environnement. Madagasikara, étant un pays exposé directement aux impacts du changement climatique, se trouve parmi les pays vulnérables. Une démocratie directe de ce genre permet de responsabiliser au mieux nos jeunes sur les comportements à adopter, face au divers aspect du problème.
L’UNICEF s’engage profondément dans une lutte de longue haleine pour qu’on prenne conscience des droits fondamentaux des enfants et qu’on leur assure un avenir digne des humains. 
Dans le Velirano VIII, le régime Orange se donne pour objectif à revaloriser les conditions d’existence de la mère et des enfants. Un point d’honneur que tout dirigeant se doit d’honorer et de concrétiser.
Les enfants, les adolescents et les jeunes constituent les acteurs potentiels de demain.
Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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