Publié dans Editorial

Budget ambitieux et combattif

Publié le mercredi, 24 novembre 2021

LFI-2022 atterrit en temps voulu à Tsimbazaza. Comme le veut le texte de la Constitution, les députés réunis en deuxième Session ordinaire de l'année, pour le compte du second semestre, se penchent pour adoption sur les Projets de Loi des Finances de l'année suivante. Les élus du peuple, en vertu des charges que la Constitution leur confère, ont adopté en l'état la LFI-2022. Une voie ouverte pour l'Exécutif de concrétiser les objectifs inscrits dans le « Velirano ».

Selon l'exposé des motifs du locataire d'Antaninarenina, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, LFI-2022, le volet social domine dans la LFI. Ainsi, l'éducation et la santé se taillent la part du lion. Dans la ligne droite du « Velirano », le régime Orange se concentre sur les axes prioritaires du pays. La santé et l'éducation, deux secteurs urgents, pèsent de tous leurs poids dans les actions urgentes à entreprendre du Gouvernement. Une noble ambition qui s'impose.

Le grand argentier, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, lors d'un passage obligé et un baptême de feu plutôt réussi, devant les députés, défendait l'augmentation du budget alloué au secteur social. A titre d'illustration, le volet éducatif va bénéficier d'une augmentation budgétaire de l'ordre de 325,1 milliards d'ariary par rapport à la LFI 2021. Elle détaillait les tenants et aboutissants des dépenses liées à la Santé et à l'Education. Les représentants du peuple, à l'Hémicycle, d'habitudes intraitables face aux membres du Gouvernement, ont apparemment gardé leur calme et semblent accorder un intérêt aux explications données. Ce qui anticipe le passage sans anicroche du projet de loi relatif à la LFI-2022.

La modernisation et l'augmentation en nombre des centres de soins, tels les CSB II et les complexes hospitaliers respectant les normes ou « manara-penitra », sont des engagements pris par le candidat n° 13, Rajoelina Andry Nirina, durant la campagne électorale. Le « Velirano », dans les points 4 et 5, annonce d'ailleurs une place de choix à l' « éducation et à la santé pour tous », deux secteurs vitaux de l'objectif millénaire de l'horizon 2000. L'ONU, dans l'optique de l'engagement social à l'échelle planétaire, encourage tous les pays membres surtout ceux des pays du Tiers-Monde à optimiser leurs efforts pour l'amélioration des conditions sociales des populations. 

Dans ce même ordre d'idées, le régime Orange de Rajoelina a mis la barre haut sur l'ambition sociale qu'il entend viser et atteindre. Le fait de revoir à la hausse les dépenses d'ordre social plus précisément dans le domaine de la Santé similairement dans le secteur de l'Education témoigne l'intérêt majeur que le Chef de l'Etat accorde aux conditions sociales des hommes, populairement dénommées « Sosialim-bahoaka ».  Une noble ambition correspondant au vœu et à l'objectif que Rajoelina s'est fixé à savoir « sauver les Malagasy », en situation d'urgence. La pauvreté extrême, dans laquelle la grande majorité des concitoyens vit en ces temps-ci, n'offre aucune autre alternative. Il faut d'abord prioriser le besoin vital des concitoyens.

En réalité, il s'agit d'un défi que le locataire d'Iavoloha, numéro un du pays, doit par tous les moyens relever. Un combat auquel Rajoelina se livre, corps et âme, pour enfin « libérer son pays » des malédictions. En effet, il faut batailler dur si l'on veut se débarrasser du carcan de la misère.

D'où un Budget ambitieux et combattif !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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