Publié dans Editorial

Engagements à honorer !

Publié le dimanche, 20 février 2022

Cent cinquante milliards d'euros à la clef au profit des investissements ! Tel est le résultat final du VIème sommet UE-UA à Bruxelles (Belgique), les 17 et 18 février 2022. Un chiffre pharaonique et tentant qui, forcément,séduit les dirigeants africains et qui va nourrir également d'espoir chez les peuples du continent noir. Mais, encore faudra-t-il honorer les engagements ! C'est très beau et très encourageant d'assister au geste solidaire haut en couleur des pays nantis, européens pour le cas de l'espèce ici, pour accompagner les pays en développement mais il faut bien prendre la peine de tenir sa parole !

La rencontre au sommet entre les dirigeants de l'Union européenne (UE) et les Chefs d'Etat et de Gouvernement du continent africain qui s'est tenue à Bruxelles, la capitale de l'UE, se donne la vocation de redéfinirles relations entre les deux continents voisins qui, pour la plupart des cas, sont liés par le « hasard de l'histoire ».Egalement, faudrait-on recadrer comment accompagner l'Afrique dans le combat pour la relance de l'économie post-Covid. Et aussi étudier ensemble la réponse aux effets nuisibles du réchauffement climatique. Certains pays africains dont Madagasikara se trouvent souvent dans l'œil du cyclone, aussi doit-on voirde concert les actions pour l'affronter. Autant de sujets brûlants qu'il faut débattre sur table et déterminer en commun les stratégies à adopter ! Bref, le sommet se propose l'ambition d'assister le continent noir à relever les défis en jeu. 

Etant donné l'immensité des besoins auxquels les Etats africains devaient faire face, les partenaires européens avaient dû semobiliser autant que se peut avec un sentiment d'entre-aide louable. Au compteur, un colossal montant de l'ordre de 150 milliards d'euros a pu être « collecté ». Mais attention, ce n'est qu'une intention ! Il faudra le transformer en actes !

Le Chef de l'Etat malagasy, Rajoelina Andry Nirina, présent activement au sommet de Bruxelles, en homme averti et responsable, interpelle les participants notamment les pairs de l'UE sur les engagements précédents qui restent, jusque-là, sur le stade du vœu pieu.

Le deuxième jour, le 18 février, de la rencontre à Bruxelles fut consacré, en style de table ronde, à l'étude en profondeur de l'agriculture durable, un sujet au cœur des soucis et de l'attention du dirigeant malagasy. L'élevage et le climat en font partie. Rajoelina profitait l'opportunité offerte de rappeler les engagements pris lors de la COP21 à Paris et à la COP26 à Glasgow portant sur les effets du changement climatique qui impactent en plein dans l'œil la Grande île. En réalité, il s'agit de la mise en place d'un « fonds vert » en direction du climat devant s'élever à plusieurs milliards de dollars. Madagasikara, selon le Président malagasy, étant l'un des pays africains le plus touché, devait légitimement et normalement, bénéficier d'une assistance financière à hauteur d'un milliard de dollars. Pour étayer ses arguments, Rajoelina rappelle qu'en l'espace d'un mois, le pays avait reçu la « visite » inopinée d'au moins trois cyclones dévastateurs. Comme ces passages destructifs ne suffisent pas et voilà qu'un autre risque de débarquer.

Les pays africains affichent leur reconnaissance vis-à-vis des pays amis du vieux continent à travers leurs engagements, seulement ils prient les respectables donateurs de bien vouloir tenir leur parole. 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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