Publié dans Editorial

La caravane du salut et de l'unité !

Publié le vendredi, 18 février 2022

Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Ntsay Christian a tenu à honorer de sa présence le départ d'une caravane à destination de Vatovavy, Fitovinany, Amoron'i Mania, Atsimo Andrefana et Matsiatra Ambony le mercredi 16 février au palais des Sports Mahamasina. Six Régions traversées et ravagées par le cyclone tropical Batsirai qui nécessitent un secours urgent. 

Il s'agit d'un convoi de 15 camions de type « poids lourds » pour acheminer sur place des vivres dans le cadre des « Vatsy Tsinjo ». Le régime Orange du Président Rajoelina s'efforce par tous les moyens d'accompagner surtout d'apaiser le malheur des populations meurtries par le passage du violent cyclone tropical Batsirai.

La caravane à destination des six Régions susmentionnées, la première vague d'après Batsirai, vise à sauver les populations sinistrées de leurs besoins urgents en termes de nourritures de base. A rappeler que ces Régions qui font l'objet de salut impératif figurent dans la liste des régions de l'île les plus touchées par le cyclone tropical Batsirai. Un cyclone particulièrement violent et destructeur. Il fallait agir vite. Une question de vie et de … mort ! 

Au-delà de ces mobilisations d'urgence pour sauver les concitoyens dans la peine, on peut y entrevoir aussi une tentative louable de raviver l'unité nationale. Tous les Malagasy, du Nord au Sud et d'Est en Ouest, vivent ensemble dans ce beau pays. Ils sont unis par la volonté du Créateur ! On s'entraide, on se partage la joie et la douleur et tout cela au nom de la solidarité nationale. Le Premier ministre Ntsay Christian, lors du coup d'envoi de la caravane, l'a bien souligné. Le Président Rajoelina, jaloux de cette unité nationale, a tenu à faire en sorte qu' « aucun District ne soit oublié ». Une devise chère au numéro un du pays.  

Quoiqu'il en soit, la caravane qui veut porter secours aux sinistrés ne prétend point faire ainsi dans le long terme. Il faut mettre les points sur les « i » qu'il s'agit des actions ponctuelles. En outre, il importe essentiellement, pour le pays, de mettre en œuvre des actes dont la portée s'inscrit dans la durée. Les aléas climatiques existent depuis la nuit des temps et ils s'intensifient même au fil du temps et pour cause le réchauffement climatique, la Grande île étant dans l'axe des intempéries dues aux tempêtes ou cyclones tropicaux, il faut s'attendre à tout moment à des caprices naturels d'ordre climatique aboutissant à des fléaux. Alors que les plaies ouvertes laissées par les cyclones Ana et Batsirai ne sont pas encore fermées et que les autorités s'apprêtent à les panser que voilà Dumako, une tempête tropicale débarque et Emnati, un nouveau cyclone tropical (le cinquième du genre), menace. Le combat continue et se complique davantage.

Raison pour laquelle le Chef de l'Etat, à travers les XIII Points de Velirano, milite à offrir aux concitoyens un ensemble d'opportunités infrastructurelles  et « manara-penitra, résistantes, viable et réalisable afin de pouvoir affronter les vicissitudes de la nature, quelles qu'elles soient, et pour garantir l'autosuffisance de Madagasikara dans tous les domaines.

La caravane du salut et de l'unité, un exemple vivant de solidarité entre Malagasy, apportera le réconfort, l'espoir et le courage aux populations en difficulté.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Diplomatie
    La grande faucille de la Refondation continue de faucher sans … pitié ! Elle n’a pas fait de détail sur un des domaines clé de l’Etat. La diplomatie, la dernière victime en date, vient de faire les frais d’une relation extérieure tous azimuts. La fauche du Conseil des ministres du mercredi dernier frappe quatre chefs de mission d’Ambassades qui ne sont pas des moindres Dr Louis Robinson en République Populaire de Chine, Johary Rajobson au Maroc, Dr Alain Tehindrazanarivelo auprès de l’ONU, de l’Autriche et de la Suisse et Yvette Sylla auprès de l’UNESCO à Paris. Bien avant, d’autres représentations diplomatiques n’ont été épargnées à l’exemple de Paris, du Japon, de l’île Maurice. Et la faucille ne s’arrêtera pas tant que des « restes » du régime précédent tapissent quelque part. Sans insister sur les limogeages sans fin touchant d’autres départements. La diplomatie, un domaine délicat de la République, doit…

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