Publié dans Editorial

Fidélité intacte

Publié le dimanche, 13 août 2023

Opérateur et rien d’autre qu’un opérateur économique, Maminiaina Ravatomanga, lors de sa dernière sortie médiatisée, tient à mettre les points sur les « i » et la barre sur le « t». Les désinformations calomnieuses prenant pour cible directe sa personne et ses activités sont telles qu’il a fallu que Mamy Ravatomanga réagisse afin de tirer au clair certaines choses. Homme de principe et fidèle à ses convictions intimes, le président directeur général du Groupe SODIAT, Mamy Ravatomanga n’est pas du genre pirouette. Il évolue, certes, mais ne change pas pour le plaisir de changer au gré du vent. Il ne trahit personne. Il reste fidèle et garde ses fondamentaux intacts.
Mamy Ravatomanga, PDG du Groupe SODIAT, tient ferme et ne compte jamais s’aventurer au-delà de statut d’opérateur économique comme d’autres l’ont fait. En effet, d’ici ou ailleurs, nombre d’hommes d’affaires ayant réussi dans les activités économiques ont tenté leurs chances dans l’arène  politique. D’opérateur économique en politicien, le pays en a connu assez. Les uns sont parvenus à se faire une place. D’autres, ont raté le coup et tiré son entreprise dans sa chute hypothéquant l’avenir de ses employés. En 33 ans d’activités en sa qualité d’opérateur économique, la tentation de devenir ceci ou cela, en politique, n’a jamais effleuré l’esprit de notre honorable PDG. Il prend soin de ne pas mettre en danger l’avenir de sa famille, de son entreprise et surtout celui de ses collaborateurs et leurs familles.
Deux points importants méritent l’attention. D’abord, Monsieur le PDG Mamy Ravatomanga reste insensible sinon inaccessible aux appels de la sirène pour s’aventurer dans le domaine, glissant et piégé, de la politique. Il l’a dit sur le plateau des chaines privées de ce vendredi 11 août que « laissons la politique aux politiciens ». Une manière sans équivoque de répondre à certaines allégations relatives à une éventuelle candidature du PDG à la chaire de Président de la République. Carrément, s’il le voulait, il le peut. Mais, il préfère se cantonner là où il est et s’occuper de son « jardin » qui, notons-le, s’agrandit à merveille et cela pour le bien de tous, les collaborateurs y compris et faisant ainsi abstraction à ses intérêts personnels.
Le second aspect qui vaille la peine d’être souligné réside dans le fait que le PDG Mamy Ravatomanga n’est pas du tout indifférent aux choses politiques dans la mesure où celles-ci touchent aux intérêts supérieurs de la Nation. Depuis la révolution de 2009, le PDG du Groupe SODIAT ne cachait pas son soutien à l’endroit du jeune leader Rajoelina Andry. Il concède en lui une opportunité afin de sauver le pays. Durant la Transition et ce jusqu’à ce jour, Mamy, pour les intimes, n’a jamais trahi à la confiance portée en lui par Andry. A deux, ils ont traversé des moments les plus durs notamment pendant la traversée du désert de l’ancien Président de la Transition (2014 – 2O18). De retour à la manette du pouvoir en 2018 de son compagnon de la galère, Mamy Ravatomanga est toujours là manifestant de la sorte d’une fidélité intacte.
Et rebelote ! En cette veille de l’échéance de novembre 2023, Mamy Ravatomanga réitère sa confiance et sa fidélité en conviant publiquement Andry Rajoelina à se présenter pour un second mandat.
Ndrianaivo



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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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