L’énigme entière voulue par le maître des céans du Palais d’Iavoloha gêne sinon trouble quelque part du côté de l’Opposition. En réalité, Rajoelina Andry fait peur. Certains états-majors politiques redoutent le pire. En tout cas, candidat, il est dangereux ! Pas être candidat, il est dangereux ! En effet, Rajoelina sème la terreur. La classe politique de l’autre rive craint de quoi l’avenir sera fait ! Justement, s’il se porte candidat, Rajoelina raflera la mise avec certitude. Force est de reconnaitre que sa popularité auprès du peuple, du bas-peuple, dans tout le pays, reste intacte. La majorité des malagasy s’en remettront à lui. S’il ne se présente pas, il va proposer à coup sûr au départ de la course quelqu’un de sérieux qui bouleversera tous les calculs. Et, il reviendra avec force cinq ans après. Et donc, tout est à craindre !
Les candidats potentiels déclarés ou en position de l’être attendent impatiemment l’option prise par l’homme fort du pays. Mais, Ambatobe prend son temps ! Rien ne presse. On le saura à temps. Pas trop tôt ni trop tard ! Comme nous l’avions déjà dit auparavant « la ponctualité est la vertu des princes ! »
En tout état de fait, Rajoelina Andry Nirina et son entourage immédiat envoient clairement un autre type de message selon quoi postuler à la chaire de Président de la République ne se fait pas à la légère. Il s’agit d’une affaire hautement délicate et … sérieuse qu’aucun aventuriste ou qu’aucune tête de linotte ou farfelue ne pourra nullement prétendre. En effet, il est navrant de constater que certaine personne prenne pour un jeu de gamins l’affaire nationale.
La résolution ferme de se positionner pour la course à Iavoloha doit être le résultat d’une mûre réflexion d’un homme ou d’une femme à l’issue d’une étude précise et laborieuse de la situation qui prévaut en phase à des collaborateurs sérieux et bien trempés. Il faut bien peser le pour et le contre et surtout avoir les moyens concrets de la faire.
Pris en étau entre la stupeur d’un avenir incertain et une impatience ingérable, l’Opposition notamment les prétendants « au trône » perdent le contrôle.
La Rédaction