Publié dans Editorial

Défis et enjeux des échéances à venir !

Publié le mardi, 06 février 2024

Dans un futur immédiat, le pays ira pour la nième fois aux urnes. Les états-majors politiques, du moins les deux éternels adversaires, le TGV et le TIM et bien d’autres, s’apprêtent à aligner les meilleurs « joueurs » sur terrain. Les deux grandes formations politiques dont les rivalités vont au-delà de simples joutes verbales affûtent leurs armes. Le temps arrive pour que l’un écrase sinon agenouille l’autre ou vice-versa ! De toute façon, comme dans un duel à mort, dans un « mortal kombat », il faut que l’un des deux combattants, au terme de la lutte, mette à terre l’autre. Et la bataille sans merci est proche !

Pour les deux camps, les partis gravitant autour du noyau central (TGV) et l’Opposition, les échéances de demain à savoir les élections générales au niveau des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) et les législatives, revêtent un caractère stratégiquement crucial. Aucun parti en lice ne peut prétendre qu’il a déjà en main le contrôle de la situation. Néanmoins, le favori se dessine à l’horizon et les outsiders font du surplace. Les urnes sont là pour confirmer ou infirmer les tendances. Bref, ce sera une bataille sans merci ! Encore une fois, rien n’est joué d’avance. Gare à ce qui sous-estime !

La plateforme soutenant le régime Orange avec comme tête de train, la locomotive, le TGV prend très au sérieux les deux scrutins à venir. Hery Rasoamaromaka, gouverneur d’Analamanga de son état, tenant la manette du TGV, le souligne qu’il veille au grain sur le casting des candidats à tous les échelons au niveau des CTD et surtout concernant les futurs parlementaires. L’établissement des listes à présenter répondra à des critères sévères. Les futurs candidats triés au volet porteront l’étendard de la formation Orange. Le défi principal à relever pour la plateforme présidentielle consiste évidemment à contrôler la majorité des élus communaux à travers l’île et également avoir la haute main sur le pouvoir législatif (députés et sénateurs). Un défi qui n’est pas inaccessible étant entendu la solidité de la base populaire sinon la popularité intacte du numéro un du pays. L’enjeu majeur demeure sur le maintien de la stabilité du régime, en particulier, et du pays en général. Ainsi de même, la majorité à l’Assemblée nationale donnera un feu vert dans la réalisation des objectifs fixés. Et tout le monde gagnera !

Dans le camp de l’Opposition, la confusion semble prendre le dessus. L’opinion n’y voit point clair. D’abord, le Collectif des candidats (C 10 ou 11), le fer de lance du moment, patauge dans le creux des vagues. Et cela pour des raisons diverses. Ayant encaissé non pas un coup semonce mais plutôt un de massue à l’issue de la victoire surprenante de Rajoelina au premier tour, les cadors de l’Opposition sous la bannière du C 11 n’en reviennent pas. Le choc est tellement fort que l’on ne sait plus sur quel pied danser ! Tantôt on parle de listes uniques dans tous les scrutins, tantôt on brandit la menace du « mandeha samy mitady » autrement aller aux urnes en rang dispersé. Le TIM de l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana s’assoit sur la consigne donnée.

A l’allure où vont les choses, le TGV se dirige vers le trophée.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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