Publié dans Editorial

Galère au paroxysme !

Publié le mardi, 30 juillet 2024


Calvaire ! La galère vécue par les usagers au rond- point et pont d’Anosizato, sur la RN 1, atteint son niveau maximal. Il n’y a pas un jour, surtout le samedi et parfois le dimanche, sans que l’on doive attendre afin de pouvoir rouler normalement plus qu’à pas de tortue, à la vitesse des limaces ou des escargots.
Depuis une dizaine d’années, les bouchons d’Anosizato, rond- point et pont, n’en finissent point d’enquiquiner voire d’enrager tous ceux ou celles, travailleurs, écoliers ou particuliers qui empruntent ce circuit. Pour les habitants des zones périphériques, c’est une galère au quotidien pour aller rejoindre le lieu de travail ou aller à l’école vers la Capitale. Le retard devient une sale habitude. De même, dans le sens inverse, d’Antananarivo vers Ampitatafika ou au-delà c’est aussi le calvaire de tous les jours, du matin au soir déclenchant le ras-le-bol des usagers. Les Forces de l’ordre, devant ce casse-tête, cherchent tous les moyens possibles et imaginables pour contourner le problème. Ils font des pieds et des mains pour, au moins, soulager la tension. Mais, couci-couça, bonnet blanc, blanc bonnet, tout revient au même point, les longs cortèges de véhicules immobilisés ne s’améliorent point. Depuis quelques années, les gendarmes semblent parvenir à juguler les longues files d’embouteillages en instituant le système de double voies à l’aller comme au retour, de part et d’autre du rond-point d’Anosizato en passant par le pont. Apparemment, la situation s’améliore. Evidemment après un certain temps d’attente. Encore faut-il qu’il importe d’arriver au moment opportun. Mais, ce qui s’était passé dans la journée d’hier fut la galère au paroxysme ! Pris de court par un embouteillage sans issue où la circulation a été bloquée dans les deux sens, les particuliers et les transports en commun ont dû endurer l’insupportable. Du côté ouest du pont, c’est-à-dire, de Fenoarivo à Ampitatafika vers Anosizato c’est fut le blocage total. Pour rallier Ambodiafontsy à Anosy, il fallait faire le trajet en 3 tours d’horloge. En temps normal, cela ne demande que 20 à 25 minutes. Contactés par nos confrères de la rédaction, les gendarmes ont, semble-t-il, essayé de laisser circuler à la normale. Résultats : le blocus total !
Il faut admettre que l’augmentation de façon exponentielle de la population dans cette partie périphérique explique le cas. La zone ouest d’Antananarivo, Ampitatafika et environs, Ambodiafontsy, Malaza, Fenoarivo jusqu’à Alakamisy et Ambotomirahavavy, comme la plupart des périphéries immédiates, constitue un espace d’extension de premier plan de la Ville des mille. C’est un phénomène urbain lié à l’accroissement de la population qui forcément s’étend dans tous les côtés. Et les responsables de la sécurité et de l’ordre sont entièrement conscients de la réalité qui prévaut. Autre source de problème : le pont d’Anosizato et celui d’Ampitatafika. Deux cols étroits pour deux voitures, une à l’aller et une autre au retour. Avec une densité de mouvements de véhicules dont des mastodontes, on ne peut jamais espérer une fluidité normale.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
Pub droite 1

Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

A bout portant

AutoDiff